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Liban

Bloc du futur : L’étalage de force à l’aéroport a reflété une image « inquiétante » du Liban

La réunion du Bloc du futur à Koraytem : au centre, on reconnaît le député Samir el-Jisr qui a lu le communiqué. M. Siniora, chef du bloc, est à sa gauche. Photo Dalati et Nohra

Le Bloc du futur a tenu hier sa réunion hebdomadaire à Koraytem sous la présidence de l'ancien Premier ministre Fouad Siniora. Dans son communiqué, lu par le député Samir el-Jisr, le bloc dénonce « l'étalage de force sécuritaire, politique et médiatique à l'aéroport de Beyrouth et ses environs, et dans quelques rues de la capitale, samedi, de la part du Hezbollah ». « Cela a semé la terreur parmi les Libanais et donné du Liban, dans le monde entier, une image inquiétante d'instabilité et de faiblesse de l'État, poursuit le communiqué. Ce qui s'est passé justifie les interrogations sur ces comportements, leur mobile et leurs objectifs : que faisaient les armes de la résistance sur les pistes d'atterrissage et dans le salon d'honneur de l'aéroport Rafic Hariri, et quel est cet objectif si noble pour lequel on a envahi le périmètre de l'aéroport et ses salons ? »
Dans ce cadre, le Bloc du futur a réaffirmé son attachement à la loi et au respect des règlements, ainsi qu'à l'importance de soutenir les institutions de l'État. Il a réitéré sa revendication « d'un Beyrouth sans armes ».
Le communiqué réaffirme également son attachement à plusieurs constantes, notamment celle d'un Liban indépendant, libre et souverain, pays définitif pour tous ses habitants, celle de l'engagement à appliquer l'accord de Taëf, qui jouit d'un consensus entre tous les Libanais, celle de l'importance du tribunal international pour mettre un terme aux assassinats et pénaliser les coupables, décidée unanimement autour de la première table de dialogue, et, enfin, celle du refus d'une accusation préalable formulée contre quelque partie que ce soit. Le bloc a également déploré le niveau atteint dans les discours politiques, appelant au retour à un discours pondéré. Enfin, le bloc a assuré qu'il lui importait de réaffirmer son attachement à toutes ces constantes « à l'occasion de la commémoration des assassinats des députés martyrs Nazem el-Kadri et Antoine Ghanem ».
L'assassinat de Nazem el-Kadri le 21 septembre 1989 a fait l'objet d'un communiqué publié hier par son fils, le député Ziad el-Kadri, membre du même bloc. Celui-ci considère son père comme « le martyr des constantes », affirmant sa fierté « qu'il soit tombé en martyr pour le Liban, sa liberté, sa souveraineté et son indépendace ». Il a cependant assuré qu'« en cette date anniversaire, nous n'accepterons pas que le tueur reste inconnu, et, fidèles à ce principe, nous restons attachés au tribunal international, non par désir de vengeance, mais pour identifier l'auteur des crimes contre Rafic Hariri et tous les martyrs ».

Rifi aux SR des FSI
Par ailleurs, le directeur général des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Achraf Rifi, a visité hier le siège de la branche des renseignements au sein des FSI. Il s'est réuni avec les officiers, en présence du président de cet organisme, le colonel Wissam Hassan. Le général Rifi les a félicités « pour leurs réalisations dans tous les domaines, et leur sens du devoir accompagné d'un grand professionalisme, notamment dans la lutte contre le terrorisme, ainsi que pour le démantèlement de 23 réseaux d'espionnage au profit d'Israël depuis 2009 ».
Le Bloc du futur a tenu hier sa réunion hebdomadaire à Koraytem sous la présidence de l'ancien Premier ministre Fouad Siniora. Dans son communiqué, lu par le député Samir el-Jisr, le bloc dénonce « l'étalage de force sécuritaire, politique et médiatique à l'aéroport de Beyrouth et ses...

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