Le président des Etats-Unis Barack Obama a jugé mardi que les frappes menées par ses forces armées contre le groupe Etat islamique à Syrte, en Libye, relevaient de la "sécurité nationale" de son pays et de ses alliés européens.
"Il est dans l'intérêt de la sécurité nationale de l'Amérique, dans notre combat contre l'EI, de faire en sorte qu'elles (les forces libyennes, Ndlr) puissent terminer le travail", a justifié M. Obama lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. "Nous travaillons avec elles pour nous assurer que l'EI n'ait pas de place forte en Libye", a affirmé le président américain.
Les forces pro-gouvernementales libyennes progressaient mardi dans le centre de Syrte, principal fief du groupe EI en Libye, à 450 km à l'est de la capitale Tripoli, resserrant davantage l'étau autour des jihadistes cibles de frappes américaines.
Lundi, les avions de combat américains ont mené leurs premiers raids contre des positions de l'EI à Syrte à la demande du gouvernement d'union nationale (GNA), dont les forces peinent à reconquérir le bastion jihadiste.
M. Obama a réaffirmé que ces bombardements aériens avaient été décidés et mis en œuvre "à la demande du gouvernement" libyen.
Le président des Etats-Unis, qui a autorisé lundi ces premiers raids sur Syrte, a souligné que "non seulement nous, mais les Européens et d'autres pays dans le monde" avaient "un grand intérêt à voir la Libye stabilisée".
"Cette absence de stabilité a contribué à alimenter certaines difficultés comme la crise migratoire en Europe et les tragédies humanitaires sur les mers entre la Libye et l'Europe", a ajouté M. Obama.
Par ailleurs, un responsable du Pentagone a indiqué mardi que les forces américaines avaient procédé mardi à "environ sept frappes" à Syrte.
"Il est dans l'intérêt de la sécurité nationale de l'Amérique, dans notre combat contre l'EI, de faire en sorte qu'elles (les forces libyennes, Ndlr)...
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