Les habitants de Tokyo ont élu pour la première fois dimanche une femme au poste de gouverneur de la ville, après la démission de ses deux prédécesseurs sur fond de scandales liés aux préparatifs des Jeux olympiques de 2020.
Yuriko Koike, qui fut également la première femme ministre de la Défense du Japon, a battu un autre membre de son parti, Hiroya Masuda, et le journaliste classé à gauche Shuntaro Torigoe, selon un sondage à la sortie des urnes réalisé par la chaîne de télévision NHK.
Elle avait déclenché la colère de sa formation, le Parti libéral-démocrate du Premier ministre Shinzo Abe, en annonçant sa candidature sans attendre de recevoir l'investiture - finalement accordée à Hiroya Masuda.
A son nouveau poste, cette ancienne journaliste âgée de 64 ans sera confrontée à une série de défis: le vieillissement de la capitale du Japon, la pénurie de places de garderies mais, surtout, la supervision de la préparation des Jeux de 2020.
La réputation de la ville a été entachée par les retards pris dans les travaux de construction du stade olympique et par le changement de logo après une polémique due à des soupçons de plagiat et il revient à Yuriko Koike de la redorer.
"Les Jeux olympiques sont juste devant nous. Je veux m'en servir pour bâtir le nouveau Tokyo pour l'après-2020", avait-elle déclaré lors de sa campagne.
Yuriko Koike, qui fut également la première femme ministre de la Défense du Japon, a battu un autre membre de son parti, Hiroya Masuda, et le journaliste classé...
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