Les opposants armés retranchés depuis deux semaines dans un commissariat à Erevan ont relâché samedi soir leurs derniers otages, ont annoncé dimanche matin les autorités arméniennes.
"Les deux travailleurs médicaux qui étaient encore otages ont été relâchés samedi soir", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Anahit Haytayan.
Samedi, les services de sécurité avaient lancé un ultimatum et donné aux preneurs d'otages jusqu'à 13H00 GMT pour se rendre. "Toutes les possibilités raisonnables de règlement pacifique ont été épuisées" après les violences intervenues dans la nuit de vendredi à samedi, constataient-ils dans un communiqué.
Les hommes retranchés dans le commissariat avaient répondu par des tirs, tuant un policer, selon la police. L'un des opposants a toutefois nié qu'ils aient pu tuer ce policer, qui était dans une voiture à 400 m de là. "Il n'était pas dans notre ligne de mire", a-t-il affirmé.
Les violences de la nuit avaient éclaté lorsque la police a tenté de disperser les partisans de l'opposition qui manifestaient près du commissariat, à l'aide de matraques, bombes fumigènes et grenades incapacitantes. Soixante-treize personnes ont été blessées et 165 interpellées, dont 26 ont été ensuite placées en détention.
Dimanche matin, on pouvait entendre des explosions dans la cour du commissariat, a constaté un correspondant de l'AFP sur place.
Une vingtaine de partisans de l'opposant emprisonné Jiraïr Sefilian avaient fait irruption dans ce commissariat le 17 juillet, tuant un policier, prenant plusieurs personnes en otage et réclamant la démission du président Serge Sarkissian.
"Les deux travailleurs médicaux qui étaient encore otages ont été relâchés samedi soir", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Anahit Haytayan.
Samedi, les services de sécurité...
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