Les collectifs de la société civile, rassemblés samedi place Riad Solh au centre-ville de Beyrouth à l'appel du mouvement "Nous réclamons des comptes" pour exiger l'adoption d'une loi électorale basée sur un scrutin proportionnel, ont affirmé qu'ils resteront mobilisés "jusqu'à la fin des séances de dialogue".
"Il n'y a pas d'alternative à une juste représentativité et aucun moyen de réclamer des comptes sans l'adoption de la proportionnelle", ont déclaré les représentants de ces collectifs. "Nous resterons sur la place Riad Solh jusqu'à la fin des séances de dialogue", ont-ils annoncé. Des militants ont monté une tente à-même la place.
Les commissions parlementaires conjointes tentent depuis plusieurs semaines de s'entendre sur les modalités de la loi électorale qui régira le prochain scrutin parlementaire.
Ces derniers mois, les collectifs de la société civile s'étaient donnés rendez-vous à plusieurs reprises pour réclamer une solution à la crise des déchets, dénoncer la corruption au sein du gouvernement et, plus globalement, un changement du système politique au Liban.
"Il n'y a pas d'alternative à une juste représentativité et aucun moyen...
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