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Liban

Hareth Chéhab : Face au terrorisme, l’unité vaincra

Le secrétaire général du Comité national islamo-chrétien pour le dialogue, Hareth Chéhab, a souligné dans un communiqué que « la France, symbole de civilisation, de culture, de tolérance, de pluralité dans l'harmonie, continue d'être la cible privilégiée du fanatisme et du terrorisme et se trouve frappée en plein cœur une fois de plus.
Un prêtre a été égorgé mardi lors d'une prise d'otages dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen (Normandie), un attentat revendiqué par l'organisation Etat islamique (EI) et perpétré par deux jihadistes dont l'un au moins avait été mis en examen pour des tentatives de rejoindre la Syrie.
Les réactions ne se sont pas fait attendre du côté musulman, et le Conseil français du culte musulman a condamné « avec la plus grande vigueur cet acte terroriste lâche et barbare qui frappe à nouveau, quelques jours à peine après le carnage de Nice ».
Devant la gravité de la situation, Hareth Chéhab appelle « à nouveau la nation tout entière à l'unité et à la solidarité ». « Lorsqu'un attentat est commis au nom de l'islam radical, ce n'est pas Dieu qui parle. Nous ne sommes pas dans une guerre de religion. Le mal n'est pas la réponse au mal. La solution réside dans le bien et nous devons le chercher unis, car ainsi nous offrons une plus grande résistance à la haine et l'intolérance à l'égard de l'autre contre lequel nous avons besoin de la protection divine », a-t-il noté.
« Assassiner ne demande pas de courage, c'est de la folie. Mais il faut du courage, pour bâtir la fraternité avec des gens différents de nous. C'est un chantier extraordinaire qui nous attend. Les générations précédentes ont eu à gérer des guerres, mais nous voici confrontés à une nouvelle forme de guerre, jamais pratiquée. Les extrémistes veulent éliminer tout ce qui est différent d'eux. »
« Ce qui est inimaginable, c'est qu'un tel acte a été commis non pas en ville, dans de grands rassemblements, mais dans un petit coin de campagne, ou une petite communauté chrétienne, rassemblée le matin autour de son vieux prêtre de 86 ans, célébrait l'eucharistie », a-t-il poursuivi.
« J'aurais souhaité voir dans le monde arabe des réactions aussi fermes, claires et sans ambiguïté suite à diverses vagues de violence que notre pays a traversées et dont la dernière est le sanglant épisode criminel de Qaa. J'aurais souhaité voir un appel des autorités musulmanes pour un projet pour le monde. On va continuer à lutter contre ces fanatiques là où ils sont dans la solidarité avec tous nos frères humains et marcher ensemble dans la confiance et le respect, pour construire des projets communs et un meilleur avenir. La réponse, et non la riposte à ce déferlement de violence jamais atteint, demeure en premier lieu dans la prière et l'amour. Aucune idéologie ne peut venir à bout de notre vivre-ensemble. L'unité doit primer, et elle vaincra », a-t-il souligné en conclusion.

Le secrétaire général du Comité national islamo-chrétien pour le dialogue, Hareth Chéhab, a souligné dans un communiqué que « la France, symbole de civilisation, de culture, de tolérance, de pluralité dans l'harmonie, continue d'être la cible privilégiée du fanatisme et du terrorisme et se trouve frappée en plein cœur une fois de plus.Un prêtre a été égorgé mardi...

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