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Liban - Études et documentation

L’ESA accueille un institut dédié à la mémoire de Charles de Gaulle

« Nous avons une double ambition, faire rayonner la mémoire de cet homme d'État exceptionnel au Liban et renforcer les relations franco-libanaises », déclare Christian Besse, partie prenante au projet de création d'un institut à la mémoire de Charles de Gaulle et président de la Fondation pour la conservation du patrimoine de Charles de Gaulle.

Le général Charles de Gaulle. fr.wikipedia.org

C'est une date symbolique qui a été choisie. Les quatre fondateurs du projet d'institut dédié à la mémoire de Charles de Gaulle se sont retrouvés à l'ESA (Beyrouth) le 18 juin dernier, date anniversaire de l'appel historique du général de Gaulle, pour signer une déclaration de coopération. Le coup d'envoi d'une entreprise ambitieuse qui reste, aux yeux de Christian Besse, président de la Fondation pour la conservation du patrimoine de Charles de Gaulle, un projet collectif avant tout : « Rien n'aurait pu être fait sans l'ambassade de France, qui joue un rôle de tutelle. Les autres signataires sont tout autant indispensables, qu'il s'agisse du directeur de l'ESA (École supérieure des affaires), Stéphane Attali, et de Marc Fosseux, secrétaire général de la Fondation Charles de Gaulle ». L'ESA, école de gestion d'entreprises francophone, accueillera ainsi à l'horizon 2018 un bâtiment de deux étages qui abritera les bureaux du premier institut au monde destiné à la mémoire de Charles de Gaulle, hors de France.

Inscrire de Gaulle dans l'actualité
Mais si l'institut offrira bien un espace mémoriel présentant la vie du général et ses liens avec le Liban, le projet compte d'autres facettes. « Nous voulons inscrire de Gaulle dans l'actualité, en créant non seulement un musée, mais aussi et surtout un espace pédagogique et un pôle de recherche, déclare M. Besse. Il s'agira d'offrir aux 89 000 élèves du système éducatif francophone des ressources numériques et une plate-forme Internet consacrée au personnage. »
En parallèle, l'institut accueillera chercheurs et conférenciers qui s'exprimeront sur les enjeux contemporains dans le pays et la région, « sur base de l'héritage partagé du gaullisme », précise Georges Nour, secrétaire général de la fondation.

Un atout pour l'ESA
Concernant la question de la légitimité d'un tel projet au Liban, la réponse est sans détour : le consensus. « Que ce soit en France ou au Liban, l'héritage politique de de Gaulle est transversal, et ce jusqu'au sein de la société libanaise, où le personnage bénéficie encore d'une résonance très positive », souligne M. Besse.
Des liens donc, et des liens forts. De nombreuses archives retraçant le séjour du général au pays du Cèdre de 1929 à 1932 sont en cours de rassemblement. Photos, discours et mémoires feront partie du parcours historique du musée.
Choisi pour l'espace et la sécurité qu'il offrait, le campus de l'ESA pourrait également profiter de l'ouverture de l'institut. Selon les responsables de la Fondation Charles de Gaulle, « il renforcera la visibilité de l'ESA dans un paysage universitaire déjà très concurrentiel ». Outre l'arrivée d'un public plus large au sein des locaux de l'école, des modules de management et des séminaires sur les enjeux de la région seront proposés aux étudiants. L'objectif ? « Faire le lien entre la capacité exceptionnelle qu'avait de Gaulle à rassembler et diriger, et les compétences de leadership nécessaires aux hommes d'affaires de demain », souligne M. Besse. Rieur, il poursuit : « Ici, pour avoir du succès dans les affaires, il est nécessaire d'avoir quelques repères géopolitiques. »
Encore au stade de la levée de fonds, le projet s'achèvera dans deux ans et prévoit cinq millions de dollars de budget. M. Georges Nour relève sur ce plan, en conclusion, que « l'institut est destiné à tous les Libanais, sans distinction, et le prix d'entrée ne sera que symbolique ».

C'est une date symbolique qui a été choisie. Les quatre fondateurs du projet d'institut dédié à la mémoire de Charles de Gaulle se sont retrouvés à l'ESA (Beyrouth) le 18 juin dernier, date anniversaire de l'appel historique du général de Gaulle, pour signer une déclaration de coopération. Le coup d'envoi d'une entreprise ambitieuse qui reste, aux yeux de Christian Besse, président de la Fondation pour la conservation du patrimoine de Charles de Gaulle, un projet collectif avant tout : « Rien n'aurait pu être fait sans l'ambassade de France, qui joue un rôle de tutelle. Les autres signataires sont tout autant indispensables, qu'il s'agisse du directeur de l'ESA (École supérieure des affaires), Stéphane Attali, et de Marc Fosseux, secrétaire général de la Fondation Charles de Gaulle ». L'ESA, école de gestion...
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