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Moyen Orient et Monde

Un rapport parlementaire français dénonce la « passivité » des opérateurs du Net face à l’EI

Les grands opérateurs d'Internet et des réseaux sociaux n'ont pas pris la mesure de la menace de la propagande jihadiste et font preuve d'une « attitude passive », déplore un rapport parlementaire français publié, hier, après six mois de travail sur l'organisation État islamique et ses moyens. « Il est apparu très clairement que les plates-formes de Web social ne sont pas assez proactives dans la lutte contre la propagande de Daech (acronyme arabe de l'EI) », relève le rapport, qui, parmi des dizaines d'auditions d'experts, sociologues, responsables policiers, a également entendu des représentants de Facebook, Twitter, Google et Dailymotion. Ces opérateurs « doivent se doter d'outils et d'équipes performantes pour lutter contre la prolifération des discours extrémistes et ne sauraient se limiter, comme aujourd'hui, à une attitude passive qui consiste à simplement retirer les contenus signalés par les internautes ou les autorités », selon la mission parlementaire. Et encore. Certains contenus sont jugés illicites dans certains pays, pas dans d'autres, et le niveau de blocage varie localement. « Les réseaux sociaux interprètent de manière extensive la liberté d'expression ou le droit à l'information », et « certaines personnes auditionnées ont parlé d'impunité dans les réseaux sociaux, où Daech recrute et lève des fonds dans l'indifférence des entreprises de ce domaine », indique le rapport.

Les grands opérateurs d'Internet et des réseaux sociaux n'ont pas pris la mesure de la menace de la propagande jihadiste et font preuve d'une « attitude passive », déplore un rapport parlementaire français publié, hier, après six mois de travail sur l'organisation État islamique et ses moyens. « Il est apparu très clairement que les plates-formes de Web social ne sont pas...

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