Les Etats-Unis ont exprimé leur "profonde inquiétude" dimanche après que la justice de Bahreïn a prononcé dimanche la dissolution du principal mouvement de l'opposition chiite, et ils demandent au gouvernement de revenir sur cette décision.
"Cette décision est la dernière d'une série de mesures déconcertantes prises par Bahreïn, y compris la décision de priver le chef spirituel chiite, cheikh Issa Qassem de sa nationalité et l'arrestation de l'activiste des droits de l'homme Nabil Rajab", a souligné le chef de la diplomatie américaine John Kerry dans un communiqué.
Le chef de la diplomatie prend soin de reconnaître que Bahreïn est confronté "à de réels dangers" et il critique aussi le boycott électoral décidé par l'opposition en 2014. Toutefois, il estime que les mesures prises récemment par le gouvernement "contre une opposition non violente ne fait que miner la cohésion et la sécurité de Bahrein et met en péril la stabilité de la région".
Siège de la Ve Flotte américaine, Bahreïn, un partenaire crucial pour les Etats-Unis, est le théâtre de troubles sporadiques depuis la répression d'un mouvement de contestation lancé en février 2011 dans la foulée du Printemps arabe, et animé par la majorité chiite qui réclame une véritable monarchie constitutionnelle dans le pays dirigé par une dynastie sunnite.
"Cette décision est la dernière d'une série de mesures déconcertantes prises par Bahreïn, y compris la décision de priver le chef spirituel...
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