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France : des maoris parmi les 3.000 soldats du défilé du 14 juillet

Plus de 3.000 soldats, dont des Australiens et Néo-Zélandais, ont descendu jeudi les Champs-Elysées lors du traditionnel défilé de la Fête nationale, qui s'est déroulé cette année sous haute surveillance en raison de la menace terroriste.

Avions de chasse Rafale, légionnaires, spécialistes du renseignement ou fusiliers-marins... tous ces soldats sont engagés en opérations extérieures ou sur le territoire français, dans une mobilisation sans précédent depuis la guerre d'Algérie (30.000 hommes).

Clou du "spectacle", six guerriers maoris de Nouvelle-Zélande ont foulé la célèbre avenue parisienne en tenue traditionnelle, torse et pieds nus malgré des températures plus que fraîches, brandissant des lances, le visage grimé.

Les Australiens et Néo-Zélandais étaient à l'honneur cette année, en hommage à leur participation à la bataille de la Somme en 1916, l'une des plus meurtrières de la Première guerre mondiale. Le président François Hollande a assisté au défilé, au côté du Premier ministre néo-zélandais, John Key, et du secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères, John Kerry. Au total 55 avions, 20 hélicoptères et 212 véhicules et blindés ont survolé ou descendu les Champs.

M. Hollande a annoncé mercredi un renforcement du soutien militaire français aux Irakiens en vue de la reprise de la ville de Mossoul, fief du groupe Etat islamique en Irak. La France va en revanche mettre fin en octobre à son opération Sangaris en Centrafrique, tout en y maintenant 350 hommes.
Le porte-avions Charles de Gaulle sera engagé une dernière fois à l'automne dans les opérations aériennes de la coalition internationale combattant l'EI, avant un arrêt technique majeur de 18 mois en 2017-18.

Un public très familial, et des touristes des quatre coins du monde, beaucoup brandissant des drapeaux tricolores, se sont pressés sur les Champs pour ce défilé haut en panache qui célèbre chaque année les armées françaises.


Quelques mois après les attentats de Paris et Bruxelles, plus de 11.500 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour sécuriser les festivités.
Des points de fouilles avaient été installés aux abords des Champs-Elysées et les poubelles étaient remplies de bouteilles d'eau et parapluies interdits.

Plus de 3.000 soldats, dont des Australiens et Néo-Zélandais, ont descendu jeudi les Champs-Elysées lors du traditionnel défilé de la Fête nationale, qui s'est déroulé cette année sous haute surveillance en raison de la menace terroriste.Avions de chasse Rafale, légionnaires, spécialistes du renseignement ou fusiliers-marins... tous ces soldats sont engagés en opérations extérieures...