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Brexit : Osborne se rend aux Etats-Unis, avant la Chine et Singapour

Le ministre britannique des Finances George Osborne se rend lundi à New York pour convaincre de la volonté de son pays de maintenir un climat favorable aux affaires malgré le Brexit, avant d'aller réitérer le message en Chine et à Singapour.

"La décision britannique de quitter l'UE entraîne clairement des défis économiques, mais nous devons désormais faire le maximum pour faire du Royaume-Uni le meilleur endroit du monde pour faire des affaires", a expliqué M. Osborne dans un communiqué diffusé par le Trésor.

Le ministre conservateur était un partisan fervent du maintien du Royaume-Uni dans l'UE mais les Britanniques ont opté pour le Brexit lors du référendum du 23 juin. Son avenir politique est désormais incertain et il ne s'est pas lancé dans la course à la succession de son Premier ministre, David Cameron, démissionnaire, dont le gouvernement sera remplacé en septembre.

M. Osborne lance néanmoins à New York une série de déplacements visant à montrer que le Royaume-Uni quitte certes l'UE mais "ne quitte pas le monde". "Nous continuerons de représenter un phare pour le libre-échange, la démocratie et la sécurité, en étant plus ouvert au monde que jamais", a-t-il assuré.

Dans une tribune au quotidien des affaires new-yorkais The Wall Street Journal, le ministre des Finances a réitéré son souhait de diminuer l'impôt sur les sociétés au Royaume-Uni d'environ 20% actuellement à 15% voire moins, au-delà de l'abaissement déjà prévu en vertu duquel il doit passer à 17% d'ici à 2020. M. Osborne veut ainsi envoyer un "message" sur le fait que son pays est "ouvert aux affaires", malgré les critiques de plusieurs pays européens qui y voient une forme de dumping fiscal.

Le ministre aux Entreprises Sajid Javid avait pour sa part débuté dès vendredi sa propre série de déplacements à l'étranger, en l'Inde en l'occurrence, pour esquisser de futures négociations en vue d'un accord de libre-échange.

Le Brexit va en effet contraindre les autorités britanniques à négocier de nouveaux accords commerciaux non seulement avec l'UE elle-même, mais aussi avec au moins une partie des 58 pays liés au bloc européen par des traités de libre-échange.

Après l'Inde, M. Javid prévoit d'amorcer des prises de contact similaires aux États-Unis, en Chine, au Japon et en Corée du Sud dans les mois à venir. Le gouvernement britannique prévoit de mettre en place une équipe de 300 experts d'ici à la fin de l'année pour lancer ces nombreuses discussions complexes.

Le ministre britannique des Finances George Osborne se rend lundi à New York pour convaincre de la volonté de son pays de maintenir un climat favorable aux affaires malgré le Brexit, avant d'aller réitérer le message en Chine et à Singapour."La décision britannique de quitter l'UE entraîne clairement des défis économiques, mais nous devons désormais faire le maximum pour faire du...