La France a condamné vendredi l'offensive du régime syrien et de ses soutiens à Alep en violation de la trêve annoncée par Damas à l'occasion de l'Aïd el-Fitr, et dénoncé "une dangereuse fuite en avant militaire".
Paris "condamne l'offensive menée par le régime syrien et ses soutiens afin d'encercler la partie d'Alep tenue par l'opposition", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Romain Nadal.
"La France appelle solennellement au respect de la cessation des hostilités et à l'arrêt immédiat des bombardements contre les civils, à un accès humanitaire libre et sans entrave, et à une solution politique durable pour mettre fin au conflit", a-t-il ajouté.
L'armée syrienne a coupé de facto jeudi, après de violents combats, la dernière route d'approvisionnement des rebelles assiégés dans la ville d'Alep, malgré son annonce d'une trêve de 72 heures, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Divisée depuis 2012 entre secteurs prorégime (ouest) et secteurs rebelles (est), la métropole d'Alep est un enjeu principal du conflit.
Les combats ont eu lieu malgré une annonce de trêve par le régime.
Par ailleurs, au moins 22 civils ont péri vendredi dans des frappes contre une localité tenue par les jihadistes d'el-Qaëda dans la province d'Idleb dans le nord-ouest de la Syrie, selon l'OSDH, qui n'a pas été en mesure de préciser s'il s'agissait de raids de l'armée syrienne ou de son allié russe.
Paris "condamne l'offensive menée par le régime syrien et ses soutiens afin d'encercler la partie d'Alep tenue par l'opposition", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay...
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