Sous les projecteurs, Joan Bluteau devient Dalida. Photo Claude Rigaud
Demain, mercredi 6 juillet, Joan Bluteau chantera Dalida au Festival de Dbayeh (WaterFront). Pour l'occasion, elle troquera son accent québécois pour des modulations franco-méditerranéennes. Elle cachera ses cheveux bruns sous une longue crinière blonde, enfilera un fourreau lamé et, peut-être aussi, un boa en plumes, pour incarner au plus près la diva folle de Gigi L'Amoroso... E-interview express avec cette artiste qui a collaboré avec le Cirque du Soleil durant plusieurs années (prêtant sa voix aux spectacles d'Alegria et des Chemins invisibles notamment) avant de se glisser, avec passion, dans la peau de la diva.
Depuis quand avez-vous créé ce spectacle « Hommage à Dalida » et quel en a été le déclencheur ?
Ce spectacle-là a quatre ans. J'ai toutefois eu l'idée de faire un hommage à Dalida il y 12 ans déjà, dans une autre formule que celle-ci. Le désir m'en était venu après avoir visionné un film sur sa vie et son parcours artistique qui m'avaient beaucoup touchée et impressionnée. Elle n'a vécu que pour la musique et la scène. Et puis j'adore son répertoire intemporel. Il fait voyager... C'est près de 30 ans de carrière, une histoire de vie impressionnante, des musiques riches aux saveurs du monde, de grandes chansons françaises et mondiales qui ne se démoderont jamais. Dalida est une artiste inspirante, et je parle au présent puisqu'elle demeure bien vivante dans le cœur des gens qui l'ont aimée. En fait, elle possédait tous les styles. Créer et faire ce spectacle est pour moi un grand bonheur.
Quels sont vos trois titres préférés du répertoire de Dalida ? Et pourquoi ?
J'ai de la difficulté à choisir... J'aime beaucoup Il venait d'avoir 18 ans pour le romantisme, Pour ne pas vivre seule parce que cette chanson est tout simplement magnifique et Salma ya salama pour sa musique aux rythmes méditerranéens qui raconte l'histoire d'un homme qui quitte son village pour faire son chemin et devenir quelqu'un. Mais il y en a plein d'autres que j'adore...
Vous vous êtes déjà produite au Liban. Qu'offrez-vous de nouveau au public libanais cette fois ?
Comme je le mentionnais précédemment, j'ai créé un premier spectacle autour des chansons de Dalida en 2004, que j'avais présenté à Beyrouth au Palais des Congrès en mai de la même année. Il y avait tenu l'affiche pendant deux semaines. Ce nouveau spectacle est donc un beau retour au Liban après toutes ces années, pour mon équipe et moi-même. Nous serons cette fois-ci 9 artistes sur la scène du Festival international de Dbayeh puisque je serai accompagnée de quatre danseurs et danseuses et de quatre musiciens. Tous enchantés de venir présenter les plus grands titres de cette chanteuse immortelle.
*Billets en vente au Virgin Ticketing Box Office (01) 999666
Pour mémoire
« Dalida, une vie » ressuscite une figure mythique et une carrière légendaire