Nadim Gemayel : Le Liban prônera toujours les valeurs de la démocratie et de la liberté
Le député Nadim Gemayel a affirmé que le Liban « prônera toujours les valeurs de la démocratie, de la liberté, de la justice et de la sécurité pour tous ».
M. Gemayel, qui effectue une visite aux États-Unis, a été au cours du week-end dernier l'invité de la branche Kataëb de Henderson. Au cours d'une réception, il a prononcé un discours dans lequel il a insisté sur « l'attachement des Libanais à leur terre, malgré tous les dangers qui les guettent ».
Et d'affirmer qu'il ne faut pas craindre les organisations terroristes qui veulent du mal au pays, telles que Daech, « en raison de la vigilance des Libanais et de l'armée ».
Sayegh : Contre l'autosécurité mais avec la sécurité décentralisée
Représentant le président des Kataëb, Samy Gemayel, à la messe célébrée hier à la mémoire des martyrs phalangistes de Kfar Abida, l'ancien ministre Sélim Sayegh s'est prononcé contre l'autosécurité, mais s'est dit favorable à une « sécurité décentralisée ». « Celle-ci, a-t-il expliqué, relève de la responsabilité des municipalités. » « Un agent municipal n'a pas pour mission de dresser des procès-verbaux ou d'attendre un pot-de-vin. Il se doit d'assurer la sécurité et de ce fait, les municipalités se doivent à leur tour d'assurer la formation nécessaire aux jeunes », a-t-il dit.
Ali Hassan Khalil : Seul le dialogue permet de régler les crises politiques
Le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, a affirmé que les Libanais « n'ont d'autre choix que de dialoguer ouvertement et avec responsabilité pour régler les crises politiques ».
Soulignant que le Liban traverse une période cruciale, d'autant qu'il « se trouve confronté au terrorisme takfiriste », M. Khalil a souligné qu'il est du devoir des Libanais et des forces politiques « d'unifier leur discours national face aux défis, le terrorisme n'épargnant personne ».
« La responsabilité nationale nécessite que toutes les parties soutiennent nos institutions politiques, militaires et sécuritaires pour affronter ces grands défis », a-t-il ajouté au cours d'une cérémonie religieuse à Blatt, au Liban-Sud. Selon lui, pour faire preuve de responsabilité, « il faut renoncer à l'autosécurité et soutenir l'armée » pour qu'elle puisse continuer à exercer son rôle tout au long de la frontière.
Anwar el-Khalil : Saisir l'occasion que présente Nabih Berry
S'exprimant au cours d'un iftar à Hasbaya, le député Anwar el-Khalil a pressé les hommes politiques de « saisir l'occasion présentée par le président de la Chambre, Nabih Berry, et d'essayer de s'entendre sur la présidentielle et la loi électorale ».
Le parlementaire faisait ainsi allusion à la conférence de dialogue convoquée par M. Berry pour le début du mois d'août et qui sera étalée sur trois jours, les 2, 3 et 4 août, afin de permettre à ses participants de parvenir à débloquer les dossiers en suspens, notamment la présidentielle.
Répondant aux détracteurs du président de la Chambre, M. Khalil a rejeté les propos selon lesquels Nabih Berry essaie d'une manière détournée de paver la voie à une Constituante, soulignant que son seul souci est « de ramener les institutions libanaises à la vie ». Il a mis en garde contre les risques d'un « vide institutionnel absolu, qui serait pire qu'une Constituante », avant de souligner la gravité de la situation économique et d'exposer les indicateurs montrant, selon lui, que le Liban a dépassé les lignes rouges.
Abdel-Majid Saleh : Le terrorisme n'épargnera aucune partie
Le député Abdel-Majid Saleh a estimé que « les pays qui ont soutenu et parrainé le terrorisme takfiriste organisé paieront cher le prix de ce terrorisme ». Lors d'un discours prononcé à Tyr, il a affirmé qu'il est difficile d'en finir avec le terrorisme, « si les pays et les forces qui en sont victimes ne s'unissent pas ». Et d'inviter les différentes parties au Liban à « une autoévaluation », notamment « le courant du Futur et les Forces libanaises, parce que ce terrorisme n'épargnera aucune partie ». « Que personne n'aille croire qu'il visera une partie ou une communauté déterminées », a-t-il conclu.
Jean Oghassabian : La présidentielle, une affaire régionale dépendant de l'Iran
Jean Oghassabian, député du bloc du Futur, a affirmé que « tous les dossiers sont interdépendants, sauf le dossier de la présidentielle qui est une affaire non libanaise ». Dans une interview accordée à la chaîne al-Mustaqbal, M. Oghassabian a souligné que « le fait d'estimer que les choix internes entravent l'élection d'un président est une simplification des choses ».
M. Oghassabian a en outre souligné qu'une éventuelle rencontre entre le président de la Chambre, Nabih Berry, et le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, « est une bonne chose » qui pourrait mener au « déblocage de plusieurs dossiers en suspens ». « Le dossier du pétrole toutefois ne peut pas contribuer au changement des positions de certaines forces concernant la présidentielle, qui est devenue désormais une affaire régionale dépendant de l'Iran ».
Laham : Seule la paix peut mettre un terme à l'exode
Le patriarche grec-catholique Grégoire III Laham a déclaré que « la paix est une condition sine qua non pour arrêter le tsunami de l'exode et permettre aux déplacés de rentrer dans leur pays, la Syrie ».
Le député Nadim Gemayel a affirmé que le Liban « prônera toujours les valeurs de la démocratie, de la liberté, de la justice et de la sécurité pour tous ».M. Gemayel, qui effectue une visite aux États-Unis, a été au cours du week-end dernier l'invité de la branche Kataëb de Henderson. Au...