L'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri a répondu samedi aux propos tenus la veille par le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, insistant sur le fait que Moustapha Badreddine, haut responsable du parti chiite tué en Syrie, était accusé du meurtre de son père, Rafic Hariri, en 2005.
"Les propos tenus la veille par Hassan Nasrallah ne nous concernent pas, et pour nous, Moustapha Badreddine est accusé du meurtre de Rafic Hariri (...)", a affirmé le leader sunnite, lors d'un iftar au Liban-nord.
Le 13 mai dernier, le Hezbollah avait annoncé la mort de son responsable militaire, Moustapha Badreddine, dans un bombardement près de l'aéroport de Damas. Qualifié de "cerveau" de la planification de l'attentat qui avait coûté la vie à Rafic Hariri, Moustapha Badreddine continue de faire l'objet d'un mandat d'arrêt lancé par le Tribunal spécial pour le Liban.
Hassan Nasrallah a vanté vendredi les qualités de Moustapha Badreddine, à l'occasion du quarantième de son décès.
"Les propos tenus la veille par Hassan Nasrallah ne nous concernent pas, et pour nous, Moustapha...
Les plus commentés
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Écran noir pour Al-Jazeera en Israël
Le médecin britanno-palestinien Ghassan Abou Sitta, venu témoigner de la situation à Gaza, refoulé en France