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Moyen Orient et Monde - Turquie

Génocide arménien : Erdogan dénonce un « chantage »

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Mohammad Abdiwahab/AFP

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé samedi que les accusations de génocide arménien constituaient un « chantage » et que son pays ne les « accepterait jamais ». Dans sa réaction la plus vive à la reconnaissance de ce génocide par le Parlement allemand jeudi dernier, M. Erdogan a aussi menacé de laisser l'Europe « à ses propres tracas » si ce genre de querelle n'était pas résolu. « Le sujet, dans ce cas, ce ne sont pas les Arméniens. La question arménienne est utilisée partout dans le monde comme un moyen pratique de chantage contre la Turquie et a même commencé d'être utilisée comme un bâton », a déclaré le président turc dans un discours télévisé. « Notre attitude sur la question arménienne est claire depuis le début. Nous n'accepterons jamais les accusations de génocide », a-t-il ajouté.
Le vote jeudi des députés allemands qualifiant de génocide les massacres d'Arméniens perpétrés en 1915 sous l'Empire ottoman constitue un nouveau contentieux dans les relations complexes entre l'Union européenne et la Turquie, qui souhaite y adhérer. Ankara constitue notamment un partenaire-clé pour tenter de maîtriser la grave crise migratoire qui affecte l'Europe.
« Soit nous trouvons des solutions à nos problèmes de manière équitable, soit la Turquie cessera de constituer une barrière aux problèmes de l'Europe. Nous vous laisserons à vos propres tracas », a-t-il ajouté, sans plus de précision.
La résolution des députés allemands « n'a absolument aucune valeur » et ne changera rien à la position turque, avait déclaré plus tôt dans la journée M. Erdogan à des journalistes turcs, lors d'une visite en Afrique. Les députés « n'ont pas pris en compte le fait qu'ils risquent de perdre un ami comme la Turquie », avait-il déclaré.
(Source : AFP)

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé samedi que les accusations de génocide arménien constituaient un « chantage » et que son pays ne les « accepterait jamais ». Dans sa réaction la plus vive à la reconnaissance de ce génocide par le Parlement allemand jeudi dernier, M. Erdogan a aussi menacé de laisser l'Europe « à ses propres tracas » si ce genre de...

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