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Campus - Formation

Master class doctorale, une rencontre entre doctorants et professeurs de différents horizons

Sur le thème « Communication et mémoire », la master class 2016 a eu lieu les 12 et 13 mai à l'Université Saint-Esprit de Kaslik, organisatrice de cette troisième édition. En plus de l'Usek, les masters class regroupent l'Université libanaise, l'Université Saint-Joseph, ainsi que Paris 3 qui est porteur du projet.

« L’intérêt de la master class doctorale est double : d’une part, permettre aux doctorants d’instaurer des échanges avec des intervenants...

L'AUF et la BMO ayant été partenaires de la première édition, la master class a été proposée, à l'origine, par l'Institut français du Liban. Cette formation annuelle regroupe les doctorants de l'UL, de l'USJ et de l'Usek. Ceux-ci viennent de disciplines diverses : lettres françaises, sciences sociales, sciences religieuses, traduction, psychologie, pédagogie, histoire et cinéma. Pour cette troisième édition, ils ont tous répondu présent en vue de la préparation de leurs thèses. «La master class doctorale, en référence à la "classe du maître " en musique, consiste à permettre aux doctorants de présenter leurs hypothèses de travail à des experts, lesquels, par leurs interventions, leur apportent les conseils et recommandations nécessaires à la bonne marche de leur recherche», explique Mme Nicole Saliba-Chalhoub, présidente du Collège doctoral de l'Usek. Ainsi, pendant deux jours, des professeurs de l'USJ, l'UL, l'Usek et Paris 3 ont abordé les sujets de la mémoire et de la communication sous divers angles, tels les médias entre histoire et mémoire, la jeunesse libanaise et la mémoire patrimoniale, la reconstitution au quotidien et sur les réseaux sociaux de la mémoire collective, la construction de la mémoire culturelle dans les enseignements contemporains de littérature à l'école, les usages des nouveaux médias par les e-diasporas à la recherche de la mémoire collective, etc.
Les sujets des interventions tendent, en fait, à enrichir les connaissances des doctorants et à élargir leurs perspectives. «Ils s'inscrivent dans un contexte d'ouverture vers de nouvelles idées, références ou sujets de thèses que ceux habituellement choisis par les étudiants. C'est vraiment des ouvertures vers des problématiques et hypothèses différentes dans le travail de la thèse », affirme Mme Badia Mazboudi, coordinatrice à l'École doctorale de l'Université libanaise, en lettres, sciences humaines et sociales. La master class confronte les doctorants également à des avis différents. « Elle permet de montrer comment aborder telle question sous différentes facettes et non pas seulement problématiser d'une façon limitée », ajoute Mme Mazboudi. Constituant une culture indispensable, la master class développe, de même, l'esprit critique des doctorants qui réagiront à l'égard de ce qui a été dit. Selon Mme Saliba-Chalhoub, « l'intérêt est double : d'une part, permettre aux doctorants d'instaurer des échanges avec des intervenants venus d'autres horizons que les leurs et, d'autre part, de créer un lien en essayant de former des réseaux de chercheurs, tant à l'interne qu'à
l'international».
Alors que l'année passée la master class sur le sujet de l'interculturel a eu lieu à l'UL, la master class doctorale de 2017 ambitionne d'inviter d'autres institutions universitaires à se joindre aux partenaires actuels, afin d'élargir le recrutement des doctorants.

En partenariat avec :

L'AUF et la BMO ayant été partenaires de la première édition, la master class a été proposée, à l'origine, par l'Institut français du Liban. Cette formation annuelle regroupe les doctorants de l'UL, de l'USJ et de l'Usek. Ceux-ci viennent de disciplines diverses : lettres françaises, sciences sociales, sciences religieuses, traduction, psychologie, pédagogie, histoire et cinéma. Pour...

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