L'envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu, Terje Roed-Larsen, a affirmé vendredi, au moment d'annoncer sa démission, que l'élection d'un président de la République au Liban est primordiale.
"Le Liban est maintenant sans président de la République depuis 2 ans, il est d'une importance capitale que le pays élise un président et qu'il fasse en sorte que le Parlement fonctionne à nouveau, a-t-il déclaré. Si je devais choisir une priorité ce serait celle-ci".
La 39e séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau président de la République libanaise n'a pu se tenir mardi 10 mai, le quorum des deux-tiers (86 députés sur 128) n'ayant pas été atteint. Une 40e séance a été fixée au 2 juin 2016. La présidence est vacante depuis le 25 mai 2014, date de la fin du mandat de Michel Sleiman.
Terje Roed-Larsen était chargé de la mise en œuvre de la résolution 1559 du Conseil de sécurité. Cette résolution qui appelle au respect de la souveraineté du Liban et au retrait de toutes les forces étrangères de son sol avait été adoptée le 2 septembre 2004. Il sera remplacé Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint de l'Onu aux Affaires politiques, en attendant l'élection de son remplaçant.
"Le Liban est maintenant sans président de la République depuis 2 ans, il est d'une importance capitale que le pays élise un président et qu'il fasse en sorte que le Parlement fonctionne...
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