L'attaque, qui a également fait 22 blessés, a été commise par un "membre d'une organisation terroriste liée à Daech (acronyme arabe de l'EI)", a déclaré M. Ala, ajoutant que près de 50 personnes avaient été placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête.
Personne n'a revendiqué cet attentat qui a frappé Gaziantep, grande ville proche de la frontière syrienne, une semaine après la visite de plusieurs dirigeants européens dont la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil européen Donald Tusk.
En état d'alerte maximale, la Turquie a été secouée cette année par une série d'attentats attribués à l'EI ou liés à la reprise du conflit kurde qui ont frappé notamment Ankara et Istanbul, faisant des dizaines de victimes.
Membre de l'Otan et de la coalition antijihadistes menée par les Etats-Unis, la Turquie semble avoir renforcé ses opérations contre l'EI dans le nord de la Syrie, où les jihadistes contrôlent des zones à la frontière turque.
Plus de 60 membres présumés de l'EI ont été tués dimanche en Syrie par l'artillerie turque et des drones de la coalition antijihadistes ayant décollé depuis la Turquie, a rapporté lundi l'agence de presse progouvernementale Anatolie, un bilan impossible à vérifier de façon indépendante dans l'immédiat.
Ces bombardements ont été menés en réponse à de nombreux tirs de roquettes attribués à l'EI contre la ville frontalière turque de Kilis, qui ont tué au moins 19 personnes cette année.
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