Coup d’envoi de l’association des anciens de la faculté de sciences économiques de l’USJ

L'association des anciens de la faculté de sciences économiques de l'Université Saint-Joseph a été lancée au cours d'un dîner de gala organisé au restaurant Le Maillon, à Achrafieh, en présence de nombreuses personnalités du monde universitaire et économique, dont notamment le recteur de l'USJ, le père Selim Daccache, le magistrat Chucri Sader, président de l'union des associations des anciens des facultés de l'USJ, le président du Conseil économique et social, Roger Nasnas, et l'ancien ministre Maurice Sehnaoui.
Au début des agapes, le doyen de la faculté de sciences économiques, le professeur Joseph Gemayel, a prononcé un discours de bienvenue et a retracé l'historique du cursus de sciences économiques à l'USJ, relevant que du fait de son importance, cette spécialisation a été structurée dans le cadre d'une faculté à part entière qui existe depuis 36 ans. M. Gemayel a rendu hommage à l'action accomplie par le recteur de l'USJ, mettant l'accent en outre sur les compétences dont ont fait preuve les anciens de la faculté de sciences économiques, non seulement au Liban mais un peu partout dans le monde.
Abondant dans le même sens, le père Selim Daccache a souligné que la faculté de sciences économiques a réussi à se tailler une place de choix dans le monde universitaire à l'étranger. Il a invité à cette occasion les anciens de la faculté à s'impliquer dans « l'action sociale car l'un des intérêts de la vie est de donner sans compter au service des personnes nécessiteuses ou des étudiants qui ont besoin d'achever leurs études sans être préoccupés » par le problème de la couverture des frais universitaires.
Quant au juge Chucri Sader, il a souligné que « l'épine dorsale du Liban est le savoir et la connaissance ». « Si le niveau du savoir est bon, le Liban se portera bien », a déclaré M. Sader qui a ajouté que « la résistance ne se limite pas au volet militaire, mais elle se fait aussi par la voie du savoir ».
Enfin, M. Maurice Sehnaoui a souligné que « les jeunes représentent la véritable richesse du Liban », relevant que « le mouvement de capitaux qui rentrent annuellement au Liban grâce à l'apport des Libanais de la diaspora joue un rôle fondamental dans l'activité économique du pays ».