Actuellement sur les cimaises, l'exposition « Hybrid Cities » de l'Italien Raffaele Marone, architecte-urbaniste, artiste polyvalent et multidimensionnel. Un travail de superposition d'images d'une vie, analogues et digitales, à sa propre sauce secrète.
Ses compositions font écho à un « métissage de mémoires, hybridation symbolique et fragmentation de parcours, pour s'expliquer les autres et soi-même ; un jeu de miroirs et ses reflets ». Napolitain, ou Beyrouthin à l'italienne, Marone se dit « extasié » de cette escapade artistique à Beyrouth, et au témoignage de la rencontre de ses œuvres avec le public libanais et cosmopolite, voire hybride lui-même. « Non pas une simple coïncidence, mais un véritable don du destin » : celui de son premier solo, et le fait que cela soit à Beyrouth, lieu où ses œuvres ont un écho et un ressenti encore plus frappant. « Un lieu où tout s'explique, et ne peut que s'expliquer, confie-t-il. Il suffit de regarder la ville par la fenêtre et de l'écouter parler. » Titrée de vers de jeunesse retravaillés en âge mur, chaque œuvre joue le jeu de « roman photo » comme le suggère Remo, « où le temps et les espaces se superposent, leurs barrières s'étalent et chacun, avec un bon verre de Franciacorta à la main, devient spectateur d'une propre introspection ». Jusqu'au 23 avril.
Culture
Les villes hybrides d’un Beyrouthin à l’italienne
OLJ / le 19 avril 2016 à 00h00
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