La presse algérienne s'interrogeait mercredi sur le silence du gouvernement sur l'enquête des "Panama Papers" dans laquelle est mis en cause l'influent ministre de l'Industrie Abdesselam Bouchouareb.
Le quotidien El Watan dénonçait "le silence scandaleux des autorités", alors que Liberté se demandait si "Bouchouareb peut encore rester" au gouvernement. El-Khabar observait que "Bouchouareb met le pouvoir dans l'embarras" et Le Soir d'Algérie regrettait "un silence radio officiel en Algérie".
Selon les révélations du quotidien français le Monde, Abdeslam Bouchouareb, en poste depuis mai 2014, a détenu une société établie au Panama, Royal Arrival Corp, créée en avril 2015 à travers les services d'une société de domiciliation d'entreprises offshore.
Elle avait pour mission "la gestion d'un portefeuille de valeurs immobilières d'un montant de 700.000 euros, détenu actuellement à titre personnel" par le ministre. La société a été créée "à l'initiative" de la Compagnie d'études et de conseil (CEC) "pour gérer son patrimoine privé, mais n'a jamais été active" et "ne possède aucun compte bancaire", a affirmé le CEC cité par l'agence APS.
"Abdesselam Bouchoureb aurait dû remettre sa démission", conseille le quotidien Liberté, appartenant à l'industriel Issad Rebrab, en délicatesse avec le ministre. "Mais, en Algérie, il y a bien des lustres que l'éthique a foutu le camp, laissant place à l'impudence et au cynisme", regrette le journal. "La justice se mure dans un silence aussi inquiétant que scandaleux", abonde El Watan.
Le quotidien El Watan dénonçait "le silence scandaleux des autorités", alors que Liberté se demandait si "Bouchouareb peut encore rester" au gouvernement. El-Khabar observait que "Bouchouareb...
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