Des fusils d'assaut et des explosifs ont été retrouvés jeudi dans un appartement de la région parisienne occupé par un homme soupçonné d'un projet d'attentat en France et qui a été arrêté, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Outre une petite quantité de TATP prêt à l'emploi, de l'acétone et de l'eau oxygénée, ingrédients entrant dans la composition de cet explosif ont été retrouvé à Argenteuil, ont détaillé des sources policières. Cet explosif est utilisé fréquemment par les jihadistes du groupe Etat islamique.
Reda Kriket, 34 ans, a été interpellé jeudi à Boulogne-Billancourt, ville de l'ouest parisien, pour un projet d'attentat en France "à un stade avancé", selon le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
A ce stade de l'enquête, il n'existe pas de lien entre l'interpellation de cet homme et celle de six hommes jeudi soir à Bruxelles dans la foulée du double attentat mardi dans la capitale belge, ont affirmé des sources policières.
Reda Kriket avait été condamné en son absence à Bruxelles en juillet 2015 avec Abdelhamid Abaaoud lors d'un procès d'une filière jihadiste vers la Syrie. Tué cinq jours après les attentats de Paris, Abaaoud est suspecté d'avoir eu un rôle-clé dans les attaques du 13 novembre.
Né à Courbevoie en région parisienne, Reda Kriket résidait à Ixelles, commune cosmopolite de Bruxelles, lorsqu'un mandat d'arrêt international a été émis contre lui en mars 2014. Il a également été condamné plusieurs fois en France pour des délits de droit commun, a indiqué une source proche de l'enquête, sans donner de détails.
Outre une petite quantité de TATP prêt à l'emploi, de l'acétone et de l'eau oxygénée, ingrédients entrant dans la composition de cet explosif...
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