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Condamnation de Karadzic : fin d'un "chapitre douloureux" (département d'Etat)

Les Etats-Unis ont réagi avec mesure et sobriété à la condamnation pour génocide de l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, se bornant à relever qu'un "chapitre douloureux" se refermait pour l'ex-Yougoslavie.

Le département d'Etat n'a pas publié de communiqué après le verdict du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye, contrairement à ce qu'il fait plusieurs fois par jour sur les multiples secousses quotidiennes de l'actualité internationale.

La diplomatie américaine s'est contentée d'une brève déclaration de son porte-parole lors de son point presse quotidien: "Nous avons fait un pas vers la fermeture d'un autre chapitre douloureux dans l'histoire du conflit dans l'ancienne Yougoslavie", a commenté Mark Toner.

"Nous n'oublierons jamais les horreurs du génocide en Bosnie ou les nombreux autres crimes perpétrés de tous côtés dans le conflit en ex-Yougoslavie et nous ne cesserons jamais d'honorer les victimes et les survivants", a poursuivi le diplomate américain.
Il a "exhorté les membres de la communauté internationale à coopérer avec le TPIY et à respecter ses décisions" de justice.

L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic a été condamné jeudi par le Tribunal à 40 ans de détention pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis pendant la guerre de Bosnie, un verdict historique rendu plus de 20 ans après les faits.

Radovan Karadzic a été reconnu coupable de génocide pour le massacre de près de 8.000 hommes et garçons musulmans à Srebrenica en juillet 1995, le pire crime commis en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.

Les Etats-Unis avaient joué un rôle de tout premier plan pour mettre fin aux conflits en Bosnie et en Croatie: déclenchement en août 1995 de frappes aériennes de l'Otan contre les Serbes bosniaques, puis négociations de paix en novembre de la même année sur une base militaire dans l'Ohio conduisant aux accords de Dayton signés en décembre 1995 par les présidents de Serbie, Croatie et de Bosnie.

Les Etats-Unis ont réagi avec mesure et sobriété à la condamnation pour génocide de l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, se bornant à relever qu'un "chapitre douloureux" se refermait pour l'ex-Yougoslavie.Le département d'Etat n'a pas publié de communiqué après le verdict du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye, contrairement à...