Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde

Multiplication des raids contre les jihadistes depuis la trêve

L'armée syrienne et son allié russe ont intensifié les frappes sur les bastions jihadistes depuis l'entrée en vigueur le 27 février de la trêve entre régime et rebelles, a indiqué hier l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
La trêve exclut les groupes jihadistes État islamique (EI) et Front al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda, qui occupent plus de la moitié du territoire syrien et sont aussi la cible des raids de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.
« Dans les quinze jours ayant précédé la trêve, les avions de combat ont mené quelque 3 000 frappes et attaques aux barils d'explosifs contre les bastions rebelles. Ce nombre est tombé à 325 depuis le 27 février, a précisé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. À l'inverse, le nombre de frappes contre les fiefs jihadistes est monté en flèche. » Lundi avant l'aube, les avions et les hélicoptères syriens ont frappé des zones contrôlées par l'EI autour de la cité antique de Palmyre (Est), où des combats ont fait rage, a indiqué l'ONG. À Lattaquié, terre de la communauté alaouite du président Bachar el-Assad qui abrite également une base aérienne russe, les prorégime tentent de reprendre Kabbaneh, la dernière colline stratégique contrôlée par les rebelles dans cette province, près de la frontière turque.
De son côté, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a affirmé que la livraison d'aide à quatre villes assiégées en Syrie a été annulée hier en raison de problèmes de sécurité. Il s'agit de Madaya et Zabadani, assiégés par le régime, et Foua et Kfaria, encerclées par les rebelles.

L'armée syrienne et son allié russe ont intensifié les frappes sur les bastions jihadistes depuis l'entrée en vigueur le 27 février de la trêve entre régime et rebelles, a indiqué hier l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).La trêve exclut les groupes jihadistes État islamique (EI) et Front al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda, qui occupent plus de la moitié du...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut