Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Syrie: Nous sommes venus à Genève pour négocier, pas pour nous retirer (opposition)

L'opposition syrienne a affirmé dimanche qu'elle était venue à Genève pour trouver une solution au conflit syrien et n'avait pas l'intention de se retirer, contrairement à ce qu'elle avait fait en février pour protester contre les frappes russes.
Les négociations de Genève doivent aborder pour la première fois de manière concrète l'avenir du pays, après un premier round organisé par l'ONU qui avait échoué en janvier à Genève, en raison de l'intensification des raids de la Russie, alliée de Damas, et de l'aggravation de la situation humanitaire.
"Nous sommes venus pour discuter d'une solution politique visant à mettre un terme aux souffrances du peuple syrien et nous espérons que l'autre partie (le régime de Damas, ndlr) sera aussi sérieuse que nous", a déclaré à la presse Salem al-Meslet, porte-parole de la délégation du Haut comité des négociations (HCN), rassemblant les groupes clés de l'opposition.
"Nous ne sommes pas venus avec l'intention de nous retirer des discussions", a-t-il affirmé, en réponse à une question sur la décision qu'avait prise l'opposition de se retirer en janvier.
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a annoncé que ce deuxième round allait débuter lundi et s'achèverait au plus tard le 24 mars.
"Nous espérons que les négociations commenceront demain avec des discussions sur l'organe de transition, qui aura tous les pouvoirs y compris ceux du président de la République", a dit M. al-Meslet. "Il n'y aura aucun rôle dans cet organe pour ceux qui ont commis des crimes, y compris pour (le président syrien) Bachar al-Assad", a-t-il martelé.
Samedi, le négociateur en chef de l'opposition, Mohammed Allouche, avait affirmé que cette période de transition devait débuter "avec la chute ou la mort de Bachar al-Assad".
Conformément au processus de paix adopté par l'ONU, un gouvernement de transition et une nouvelle Constitution doivent être mis en place dans les six mois, à partir de lundi, et des élections doivent être organisées dans les 12 mois suivants.
Mais pour le régime de Damas, dont le négociateur en chef Bachar al-Jaafari, ambassadeur syrien à l'ONU, est arrivé dimanche matin à Genève, il est hors de question de discuter de la présidentielle, ni du sort de Bachar al-Assad, réélu en 2014 en pleine guerre pour un nouveau septennat.
Cette deuxième série de pourparlers débute sous de meilleurs auspices, depuis l'instauration d'une cessation des hostilités le 27 février et de l'acheminement d'aide aux populations prises en otage dans des zones assiégées de Syrie.
Selon des sources de l'opposition et du régime, M. de Mistura devait faire dans la soirée une visite protocolaire aux deux délégations dans leurs hotels respectifs.
Lundi, le médiateur de l'ONU aura une première rencontre avec le représentant de Damas, Bachar al-Jaafari. Mardi, ce sera au tour de l'opposition.

L'opposition syrienne a affirmé dimanche qu'elle était venue à Genève pour trouver une solution au conflit syrien et n'avait pas l'intention de se retirer, contrairement à ce qu'elle avait fait en février pour protester contre les frappes russes.Les négociations de Genève doivent aborder pour la première fois de manière concrète l'avenir du pays, après un premier round organisé par...