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Liban - 11e anniversaire du 14 Mars

Une idée-force : faire front face au Hezbollah

En dépit des divergences sur la présidentielle, les pôles de l'alliance veulent montrer leur unité.

Pour le 14 Mars, une écharpe route, couleur de sang versé.

Alors que se profile dans quelques jours le 11e anniversaire de la révolution du Cèdre, qui a donné naissance à l'alliance du 14 Mars, l'heure du bilan n'est pas aisée.
Lundi prochain, les leaders du 14 Mars souffleront donc leur 11e bougie alors que ses deux principaux ténors ont choisi chacun de son côté d'appuyer un candidat différent à la présidentielle. L'ancien Premier ministre Saad Hariri soutient le chef des Marada, Sleiman Frangié, tandis que le leader du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a choisi – dans un geste qualifié d'historique et qui a causé un embarras politique non négligeable sur la scène interne – de valider la candidature du général Michel Aoun.
Le 14 Mars, cette alliance qui se veut transcommunautaire et transpartisane, devra donc dépasser ses divergences cristallisées dans le parrainage de deux candidats différents à la présidentielle, mais aussi dans le fait qu'il s'agit de candidats appartenant tous deux au camp adverse. Elle devra passer le test de « l'unité et de la solidarité » après avoir réussi, lors du meeting du 14 février dernier au Biel, à passer le test de « l'image ». C'était, en effet, la première fois depuis longtemps que les pôles du 14 Mars se réunissaient pour une photo-souvenir.


Concrètement, de nombreuses questions se posent autour de la nature de l'événement qui marquera cet onzième anniversaire. Des informations communiquées à l'agence al-Markaziya font état d'une réunion élargie du 14 Mars à la Maison du Centre dans la soirée du 14 mars, à la suite de laquelle un communiqué mettant l'accent sur l'unité du mouvement en dépit des divergences sur la présidentielle, et sur ses principales constantes, sera publié.
L'unité malgré tout, tel semble donc être le message que les pôles de l'alliance seront soucieux de communiquer, tant à leur public qu'aux autres composantes de la scène politique locale.

 

Une priorité
En dépit de l'appel formulé par Saad Hariri au Biel, le 14 février dernier, à entamer un large chantier d'auto-évaluation et d'auto-critique sous la houlette du secrétaire général, Farès Souhaid, il semble aujourd'hui que l'heure n'est pas à « l'autoflagellation », comme le notent certains membres de l'alliance, mais à faire front uni face au Hezbollah. Ce dernier, selon eux, contrôle, en effet, tous les rouages de l'État ainsi que sa politique étrangère. Le Liban, en tant qu'entité et en tant que pays, s'en trouve menacé de disparition, ajoutent-ils.
De son côté, Élie Mahfoud, chef du mouvement du Changement et membre du secrétariat général du 14 Mars, rappelle que dans la vision de l'alliance figure une idée-maîtresse : il n'y a pas d'alternative au Liban. « Le fait de nous déresponsabiliser du rôle qui est le nôtre signifierait abandonner la nation et nous n'accepterons pas que cela se produise », souligne M. Mahfoud. Il ajoute : « Nous avons tout essayé pour tenter de communiquer avec le Hezbollah, sans succès. Ce parti n'en a jamais assez, il veut toujours plus », tant sur le plan interne qu'à l'extérieur des frontières, et « il ne s'empêche pas de détruire les relations du Liban avec l'étranger ». Et M. Mahfoud de s'exclamer : « Que devons-nous faire à présent ? Déclarer forfait ? Bien sûr que non », avant de confier que le 14 Mars est de plus en plus convaincu de la nécessité de poursuivre le forcing contre le Hezbollah.


« Face aux questions existentielles, les autres dossiers, quelle que soit leur importance, doivent être mis de côté (...) sinon le monstre impitoyable détruira la République et viendra à bout de toutes les caractéristiques de l'État », affirme M. Mahfoud qui ajoute qu'il ne faut pas craindre la confrontation avec le Hezbollah.

Alors que se profile dans quelques jours le 11e anniversaire de la révolution du Cèdre, qui a donné naissance à l'alliance du 14 Mars, l'heure du bilan n'est pas aisée.Lundi prochain, les leaders du 14 Mars souffleront donc leur 11e bougie alors que ses deux principaux ténors ont choisi chacun de son côté d'appuyer un candidat différent à la présidentielle. L'ancien Premier ministre...

commentaires (6)

A L,ORACLE DE SIWA SE JOINT L,ORACLE DE DELPHES !!!

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 57, le 11 mars 2016

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Commentaires (6)

  • A L,ORACLE DE SIWA SE JOINT L,ORACLE DE DELPHES !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 57, le 11 mars 2016

  • le hezb dans sa branche armee (et oui je suis un oracle) vas disparaître, si le hezb ne se resigne pas a deposer les armes alors la se sera la fin politique et militaire du hezb !! plus aucun pays a part qlq paria ex algerie et qlq tunisien ne le soutienne plus comme avant, il aura des difficultés a zigzaguer a propos de l'iran qui en realite a ete un des plus grand allies des USA le chitan el kbir (d'apres les moumana3iste) depuis 2003 c'est finis plus aucune couverture ARABE (et heureusement) au hezb !! concernant la palestine une QUESTION : SI LE HEZB EST BIEN CE QU'IL DIT ETRE PQ N'EST IL PAS RENTRER EN PALESTINE COMME IL L'A FAIT POUR LA SYRIE ????

    Bery tus

    15 h 55, le 11 mars 2016

  • Le problème n'est pas de craindre ou de ne pas craindre le Hezbollah tant que "l'enturbané" ne comprendra pas qu'il est avant tout libanais avant de se vendre aux ayatollah, il n'y a pas de solution , avec ou sans intervention étrangère HN bloque tout le fonctionnement de l'état libanais avec la complicité d'un vieillard de 83 ans et il utilise le ministre des AE pour que tous les pays arabes suspendent leurs relations avec le Liban Saad Hariri joue au conciliateur avec des propositions inconciliables aux ambitions de HN On ne réduit pas une meute de loup avec des paroles

    FAKHOURI

    14 h 24, le 11 mars 2016

  • Une idée-force : faire front face au Hezbollah FAIRE FRONT A L'OCCUPATION MILICIENNE DU HEZBOLLAH AVEC LA LANGUE DE BOIS SUR LE VIVRE ENSEMBLE",LA "CONVIVIALITEE" ET AUTRES BALIVERNES SUR LE LIBAN/MESSAGE? L'HISTOIRE ENSEIGNE QUE LES REGIMES DE TERREUR ET D'OCCUPATION TOTALITAIRE NE PEUVENT ETRE RENVERSEES QUE PAR DES INTERVENTIONS ETRANGERES :LA PREUVE L'ALLEMAGNE DES GENEROS/MARECHOS ET LE JAPON DES AMIROS.ET AUSSI LES KHMERS ROUGES DU CAMBODGE ET TOUS LES TYRANNOS DU MOYEN ORIENT AVEC EVIDEMMENT LA RESISTANCE DE L'INTERIEUR QUI A BESOIN D'AUTRE CHOSE QUE DE L'USAGE EXCLUSIF DE L'ARME DU LANGAGE.ET DES BEAUX SENTIMENTS ET DE LA LITTERATURE CONVIVIALISTE A 5 SOUS.

    Henrik Yowakim

    13 h 59, le 11 mars 2016

  • Si ça avait été aussi facile que ça , on en serait pas là . Demandez aux juifs d'israel voleurs de terre palestinienne !

    FRIK-A-FRAK

    11 h 07, le 11 mars 2016

  • "...affirme M. Mahfoud qui ajoute qu'il ne faut pas craindre la confrontation avec le Hezbollah..." Enfin, il était temps que vous vous en rendiez compte ! Si ce Hezbollah, commandité par l'Iran a obtenu, jusqu'à présent, tout ce qu'il voulait par la force , les menaces et autres pressions, vous pouvez donc faire de même avec lui. Faut juste le vouloir vraiment et décider ensemble comment. Vous n'avez pas d'armes...mais vous avez d'autres capacités bien plus efficaces...faut juste le vouloir, pour sauver notre patrie, QUI NOUS APPARTIENT A NOUS LIBANAIS ! Vous y laisserez probablement quelques plumes, mais cela en vaut la peine, non ? Devenez vous aussi un "parti résistant"...mais à l'envahisseur pro-Iran ! Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 01, le 11 mars 2016

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