L’ambassade de Pologne exhorte les Libanais à protéger les cigognes

L'association Terre Liban a distribué, hier, un communiqué de l'ambassadeur de Pologne à Beyrouth, Wojciech Bozek, sur le danger qui pèse sur les oiseaux migrateurs qui traversent le Liban et le Moyen-Orient, et qui partent passer le printemps et l'été en Europe, notamment en Pologne.
Il s'agit de 62 espèces d'oiseaux migrateurs qui se rendent chaque année en Pologne ; les cigognes occupent une place de choix parmi ces voyageurs ailés, qui quittent nos contrées plus chaudes pour l'Europe en mars et avril pour y retourner en septembre et en octobre.
« Ce sont les cigognes que les Polonais affectionnent le plus. Pour eux, il ne s'agit pas uniquement d'un simple oiseau migrateur, mais d'un personnage mythique sorti droit des contes de fées ayant une place bien spéciale dans l'inconscient collectif polonais. C'est bien la cigogne qui amène les nouveau-nés polonais à leurs parents. La cigogne les accompagne durant tout leur jeune âge, à travers les contes et les poèmes. Adultes, ils s'appliquent à restaurer les nids de ces géants blancs afin qu'ils soient prêts une fois que ces migrateurs blancs reviennent », souligne le communiqué de M. Bozek.
« Malheureusement, les cigognes deviennent de plus en plus rares en Pologne, car elles se font tuer par les hommes en survolant l'Afrique et le Moyen-Orient. C'est pour cela que nous appelons les Libanais à les protéger et à épargner leur vie. Les cigognes font partie d'un bout de la nature que nous avons en partage entre Libanais et Polonais », note M. Bozek, mettant l'accent sur la coopération entre Terre Liban et Grupa Ekologiczna, respectivement des associations libanaise et polonaise, dans le but de préserver les cigognes et les oiseaux migrateurs.