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Syrie : l'opposition met des conditions à une "trêve temporaire" (communiqué)

La coalition chapeautant les oppositions syriennes a annoncé samedi qu'elle serait prête à une "trêve temporaire" proposée par les grandes puissances, à condition d'obtenir une garantie de l'arrêt des opérations militaires des alliés du régime.

Un cessez-le-feu proposé par 17 puissances durant la réunion du Munich le 11 février aurait dû intervenir vendredi mais les combats se sont poursuivis sans relâche entre les différents protagonistes du conflit syrien.

"Les factions rebelles ont exprimé leur accord de principe sur la possibilité de parvenir à un cessez-le-feu temporaire, à condition que cela se fasse avec une médiation internationale et avec des garanties obligeant la Russie, l'Iran et les milices confessionnelles et mercenaires qui leur sont rattachées à cesser le combat", a affirmé dans un communiqué le chef du Haut comité de négociations (HCN) Riad Hijab.
Le HCN réunit les représentants des partis d'opposition et mouvements rebelles.

"Les factions veulent répondre positivement aux efforts internationaux pour arrêter le bain de sang syrien", lit-on dans le texte. "Mais (...) il n'y aura de trêve que si le combat cesse de manière simultanée de la part de tous les belligérants, si le siège des régions et des villes est levé, si l'aide humanitaire est livrée à ceux qui la nécessite et si les prisonniers, notamment les femmes et les enfants, sont remis en liberté", précise le communiqué.
M. Hijab s'exprimait à l'issue d'une réunion avec des représentants de la rébellion syrienne, de plus en plus affaiblie face à l'avancée du régime appuyée par la puissante aviation russe notamment dans la province d'Alep (nord).

Alors qu'au début de la révolte contre le régime de Bachar El-Assad, la rébellion syrienne était parvenue à conquérir des territoires aux quatre coins de la Syrie, elle se retrouve désormais amoindrie non seulement par rapport à l'armée mais également face aux jihadistes d'Al-Qaïda (Front al-Nosra) et ceux de l'Etat islamique (EI).

Dans un conflit très complexe, le régime est appuyé par Moscou, Téhéran et le Hezbollah, les rebelles par la Turquie et l'Arabie saoudite, tandis que les forces kurdes luttent pour leur propre projet autonomiste. Quant à l'EI, il a auto-proclamé un califat sur les territoires qu'il contrôle en Syrie et en Irak et est bombardé par l'aviation de la coalition internationale menée par Washington et dans une moindre mesure par celle de la Russie.

La coalition chapeautant les oppositions syriennes a annoncé samedi qu'elle serait prête à une "trêve temporaire" proposée par les grandes puissances, à condition d'obtenir une garantie de l'arrêt des opérations militaires des alliés du régime.Un cessez-le-feu proposé par 17 puissances durant la réunion du Munich le 11 février aurait dû intervenir vendredi mais les combats se sont...