Le ministre libanais de la Santé, Waël Bou Faour, a voulu rassurer mercredi les Libanais quant à la grippe A(H1N1), notamment après l'annonce lundi soir du décès d'un enfant ayant contracté le virus en question.
"Nous avons, certes, enregistré une augmentation de 20% des taux d'admission aux soins intensifs de personnes atteintes de la grippe A(H1N1), mais il faut noter qu'il y a eu une augmentation de 60% de ce taux au niveau international", a relevé le ministre lors d'une conférence de presse.
Et de souligner que "l'année dernière, cinq décès par la grippe A(H1N1) ont été enregistrés, alors que cette année quatre décès ont été recensés, et deux autres cas n'ont pas encore été vérifiés".
Par ailleurs, M. Bou Faour a affirmé que, "selon les avis des scientifiques, il n'y a aucun lien entre la crise des déchets et l'augmentation des cas d'infection par la grippe A(H1N1)". "Nul besoin aujourd'hui de mener une campagne de vaccination ou de mettre en place des mesures exceptionnelles afin de parer au virus", a-t-il déclaré. "Il faudra éviter les baisers, par contre, sauf en cas de nécessité absolue", a lancé M. Bou Faour sur un ton plaisantin.
Et de conclure : "Nous avons créé le mythe du virus - A(H1N1), ndlr - et nous en sommes aujourd'hui prisonniers. Le vaccin habituel contre la grippe est efficace contre l'A(H1N1), et le ministère n'a aucun intérêt à cacher quoi que ce soit en rapport avec des virus mortels au Liban".
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commentaires (2)
Encore lui, l'anthracite ?!
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
04 h 29, le 11 février 2016