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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

Pour Kerry, rien n’a changé dans « l’amitié » des États-Unis avec l’Arabie saoudite

Une poignée de main échangée entre le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir et le secrétaire d’État américain John Kerry, lors d’une conférence de presse, samedi, à Riyad. Pool/Jacquelyn Martin/AFP

Le secrétaire d'État américain John Kerry a affirmé hier, juste avant de quitter Riyad, que les États-Unis avaient « une relation solide », « une alliance claire » et « une amitié forte » comme « cela a toujours été le cas » avec l'Arabie saoudite.
S'exprimant à l'ambassade des États-Unis à l'issue d'une visite de 24h à Riyad, John Kerry a cherché à modifier certaines perceptions et rassurer ses alliés des monarchies sunnites du Golfe, qui redoutent une hypothétique réconciliation entre Washington et leur rival chiite. « Rien n'a changé (juste) parce que nous avons œuvré à éliminer une arme nucléaire d'un pays de la région », a précisé M. Kerry dans une allusion à l'accord international sur le nucléaire iranien, qui a abouti la semaine dernière à la levée des sanctions contre Téhéran. « Nous continuerons à travailler dans la région avec nos amis et nos alliés afin d'amener la stabilité et la prospérité », a-t-il dit. « Personne ne cherche le conflit. Nous essayons de résoudre celui-là », a-t-il ajouté.
L'Arabie saoudite avait exprimé avec force, la veille, devant John Kerry tout le mal qu'elle pensait d'un éventuel rapprochement entre les États-Unis et l'Iran.

« Iran déstabilisateur »
« Je ne vois pas les États-Unis et l'Iran aller ensemble. L'Iran demeure le chef mondial du soutien au terrorisme », a d'emblée lancé le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir lors d'un bref point de presse avec John Kerry. « En gros, je pense que les États-Unis sont tout à fait conscients du danger que représentent les méfaits et les activités malveillantes de l'Iran. Je ne crois pas que les États-Unis se fassent la moindre illusion sur le type de gouvernement qu'est l'Iran », a martelé M. Jubeir devant son allié américain, visiblement sur la défensive et moins à l'aise qu'à l'accoutumée.
Le chef de la diplomatie saoudienne a encore mis en garde contre les « ingérences iraniennes » « dans les affaires des États arabes ». Une allusion aux conflits régionaux – Syrie, Irak, Yémen – où Riyad et Téhéran s'affrontent indirectement. M. Kerry avait de son côté déroulé la ligne de défense habituelle de Washington depuis le refroidissement en 2013, de ses liens avec les pays du Golfe, en raison de différends sur l'Iran et la Syrie : « Les États-Unis demeurent préoccupés par certaines activités de l'Iran », comme son « soutien à des groupes terroristes, tels que le Hezbollah », et son programme de missiles balistiques. Avec ses alliés du Golfe, John Kerry a également parlé du processus diplomatique pour la Syrie, là aussi le théâtre d'antagonismes entre puissances mondiales et régionales, dont l'Arabie et l'Iran qui soutiennent des camps opposés.
M. Kerry et ses hôtes arabes ont ainsi mis la dernière touche à des pourparlers intersyriens devant débuter dans les prochains jours à Genève, sous l'égide de l'envoyé spécial de l'Onu Staffan de Mistura. À cette fin, M. Kerry a rencontré dans un palace de Riyad le coordinateur général de la coalition de l'opposition syrienne, Riad Hijab.
Le patron de la diplomatie américaine n'a pas donné de date, mais il a annoncé que le groupe international de soutien à la Syrie composé de 17 pays – dont les États-Unis, la Russie, l'Arabie saoudite et l'Iran, selon le processus dit de Vienne – se réunirait « immédiatement après la conclusion du premier cycle » de discussions « indirectes » à Genève entre régime syrien et opposition.
(Source : AFP)

Le secrétaire d'État américain John Kerry a affirmé hier, juste avant de quitter Riyad, que les États-Unis avaient « une relation solide », « une alliance claire » et « une amitié forte » comme « cela a toujours été le cas » avec l'Arabie saoudite.S'exprimant à l'ambassade des États-Unis à l'issue d'une visite de 24h à Riyad, John Kerry a cherché à...

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Les bensaouds ouins ouins peuvent pleurer toutes les larmes de leur corps en suppliant plus d'aide en armes et en conseils, ils savent qu'ils n'ont plus de place parmi les nations qui décident du sort de la région et du monde . Ils ont été utilisés ils seront rangés au placard si ce n'est dans une poubelle quelque part au fond d'un trou à rat.

FRIK-A-FRAK

22 h 25, le 25 janvier 2016

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Commentaires (1)

  • Les bensaouds ouins ouins peuvent pleurer toutes les larmes de leur corps en suppliant plus d'aide en armes et en conseils, ils savent qu'ils n'ont plus de place parmi les nations qui décident du sort de la région et du monde . Ils ont été utilisés ils seront rangés au placard si ce n'est dans une poubelle quelque part au fond d'un trou à rat.

    FRIK-A-FRAK

    22 h 25, le 25 janvier 2016

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