Le bloc du Changement et de la réforme de Michel Aoun a appelé mardi la justice libanaise à faire toute la lumière sur la disparition de l'imam Moussa Sadr et à être transparente au niveau de l'enquête concernant l'ancien député Hassan Yaacoub, arrêté la semaine dernière.
L'ancien président du Conseil supérieur chiite, l'imam Moussa Sadr, en visite en Libye en 1978, n'avait plus donné signe de vie depuis. Deux de ses compagnons, dont le cheikh Mohammad Yaacoub, avaient également disparu en Libye, dirigée à l'époque par Mouammar Kadhafi.
Le fils de Mohammad Yaacoub, l'ancien député Hassan Yaacoub, arrêté depuis le 21 décembre dernier, est accusé d'être l'un des auteurs présumés du rapt de Hannibal Kadhafi, l'un des fils de l'ex-dictateur libyen. L'enlèvement avait eu lieu dans la Békaa, il y a une dizaine de jours.
"Le bloc tient à la transparence de la justice, et à ce que la politique n’entache pas le dossier de Hassan Yaacoub", a souligné l'ancien ministre Selim Jreissati, dans un communiqué lu à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc.
"L'enquête doit être transparente, secrète et rapide (...). Il est utile de rappeler aux enquêteurs la nécessité de faire toute la lumière sur la disparition de l'imam Sadr, si des éléments de l'enquête actuelle le permettent", a ajouté le bloc.
L'ancien président du Conseil supérieur chiite, l'imam Moussa Sadr, en visite en Libye en 1978, n'avait plus...
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