« Nous ne pouvons appliquer une politique de distanciation par rapport à la lutte antiterroriste, car le Liban est ciblé et paye le prix de l'instabilité dans la région. »
C'est ce qu'a déclaré hier l'ancien chef de gouvernement, Nagib Mikati, à l'issue de sa visite au métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audi.
M. Mikati a tenu à souligner « l'unanimité autour de la lutte contre le terrorisme que personne ne soutient ». Il a indiqué à ce propos que les pays qui ont rejoint la coalition connaissent pertinemment « les particularités du Liban, d'autant que le communiqué publié à ce sujet précise que les États ne sont tenus de s'engager dans une quelconque mission que s'ils l'approuvent au préalable ».
Et de rappeler enfin qu'en dépit du consentement de principe accordé par le Premier ministre, Tammam Salam, la question ne sera tranchée qu'au sein des institutions, plus précisément en Conseil des ministres.
Liban
Mikati : Le Liban ne peut se « distancier » de la lutte antiterroriste
OLJ / le 17 décembre 2015 à 00h00
commentaires (2)
BIG MIK... A RAISON !
LA LIBRE EXPRESSION
10 h 35, le 17 décembre 2015