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Campus

L’Esa lance son premier bachelor en business administration

Pour la rentrée 2015-2016, l'Esa lance un nouveau cursus, de niveau licence cette fois. Campus s'est entretenu avec Stéphane Attali pour en savoir plus sur cette filière.

Pour la première fois, l'Esa se tourne vers les bacheliers et leur propose une licence en administration des affaires (BBA). Pourquoi cette formation maintenant ?
C'est suite à de nombreuses demandes que l'Esa lance cette licence. Nous ne cherchons pas à concurrencer les universités existantes et qui sont d'un très bon niveau. Nous ciblons les jeunes qui veulent quitter le pays après le bac pour étudier en Europe ou ailleurs, pour leur dire que ce qu'ils recherchent à l'extérieur du Liban, ils l'ont ici à l'Esa. Le programme que nous offrons, nous l'avons conçu avec l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) dont nous sommes partenaires. Ainsi, nos étudiants peuvent effectuer une partie de leurs études à l'Esa – les deux premières années – puis une autre partie à l'Essec, à Paris ou à Singapour, et enfin les six derniers mois de la formation auront lieu à Beyrouth.

Qu'est-ce qui distingue le BBA de l'Esa des formations similaires offertes par d'autres établissements au Liban ?
Dans le programme du bachelor, nous avons privilégié le bilinguisme, c'est-à-dire l'anglais et le français, puisque l'anglais est la langue des affaires. Le nombre d'étudiants est limité à un maximum de 25 à 30 jeunes par classe. Ce qui permet de fournir aux apprenants un travail d'accompagnement du début à la fin du cursus. Nous travaillons autant sur les aspects technique et théorique que sur le potentiel de chacun des étudiants. Et enfin, nombre de professeurs qui dispensent cette formation sont des experts internationaux qui font la navette entre le Liban et leurs pays d'origine.

Quelles sont les particularités de ce BBA ?
Comme nous sommes partenaires de l'Essec, ce bachelor est caractérisé par de nombreux échanges. Ainsi les premiers modules sont dispensés entres autres par des enseignants de l'Essec tels que Hugues Levecq, qui est directeur du BBA à l'Essec, ainsi que Christian Koenig, directeur des relations internationales. À partir de la 2e année, des étudiants de l'Essec viendront au Liban et des jeunes Libanais partiront à l'Essec, s'ils le souhaitent. Nous misons sur une forte dimension de l'esprit d'entrepreneur, tous les jeunes ne vont pas créer des start-up mais ils vont tous développer l'esprit d'initiative. Nous misons également sur le côté interactif et pratique, et nous travaillons énormément sur l'aspect économie digitale car il est important que l'étudiant assimile les nouvelles technologies et leurs impacts. Enfin nos modules sont très diversifiés : de la géopolitique, de l'économie, de la finance, des modules de théâtre – pour leur apprendre à prendre la parole en public –, etc. C'est une formation complète.

Comment fonctionne le processus d'admission dans ce programme ?
Le candidat est sélectionné sur dossier et par concours. Une fois le dossier sélectionné, l'étudiant devra passer une épreuve devant un jury de trois personnes. Il y a également une épreuve écrite. On privilégie des profils bien différents. Le cursus débute en septembre et se termine en juillet de l'année suivante. Enfin, les frais d'études sont de douze mille dollars par an.

Pour conclure, pouvez-vous nous donner plus de détails sur l'Exécutif Master in finance que l'Esa lance avec l'École supérieure des affaires italiennes, la SDA Boconi ?
Comme notre mission est d'accompagner les cadres en leur apportant les meilleurs outils, nous avons signé un partenariat avec la SDA Boconi, qui est la meilleure en Italie, particulièrement en ce qui concerne le Master en finance. De plus, la SDA Boconi possède des valeurs très proches des nôtres, telles que l'esprit d'entreprise, du développement et de l'innovation. Un autre point intéressant à relever : en Italie, tout comme au Liban, il y a beaucoup d'entreprises familiales ou « familly buisness », donc une certaine similarité sur le plan économique. Pour toutes ces raisons, nous avons voulu concevoir ce programme ensemble. La SDA Boconi cherchait un partenaire au Moyen-Orient et l'Esa cherchait un partenaire international et solide.

Pour la première fois, l'Esa se tourne vers les bacheliers et leur propose une licence en administration des affaires (BBA). Pourquoi cette formation maintenant ?C'est suite à de nombreuses demandes que l'Esa lance cette licence. Nous ne cherchons pas à concurrencer les universités existantes et qui sont d'un très bon niveau. Nous ciblons les jeunes qui veulent quitter le pays après le bac...

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