L’Union pour la Méditerranée devient une organisation internationale à part entière

L'Union pour la Méditerranée (UPM) a tenu jeudi et vendredi une conférence sous le thème « Vers un agenda commun pour la Méditerranée » avec la participation de plus de 50 pays. Ces derniers ont apporté leur soutien le plus ferme à cette organisation, qui célébrait à cette occasion le 20e anniversaire de la « Déclaration de Barcelone », acte fondateur de ce partenariat des pays riverains de la « Mare Nostrum ».

Le Liban, un des pays fondateurs de l'UPM, était représenté par une délégation d'organismes économiques et d'ONG comprenant MM. Mohammad Choucair, Jacques Sarraf, Fouad Makhzoumi, Omar Abou Ibrahim, Antoine Habib et Élie Rizk. À cette séance, les délégués libanais ont réaffirmé leur solidarité avec les pays participants et préconisé un renforcement du rôle de l'alliance méditerranéenne dont les activités devraient, ont-ils dit, s'étendre aux domaines les plus divers y compris le politique.

Parmi les intervenants aux séances d'ouverture et de clôture, Federica Mogherini, représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité, Elizabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale française, ancienne ministre et présidente de la Fondation internationale Anna Lindh, Javier Solana, président du Centre pour l'économie globale et la géopolitique, et prédécesseur de Mme Mogherini, M. Nasser Judeh, vice-Premier ministre et ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, ainsi que nombre de personnalités engagées aux côtés de l'UPM.

(Lire aussi : La Méditerranée et la question du climat : ouvrons les yeux !)

Le secrétaire général de cette organisation, Fathallah Sijilmassi, a déclaré à un groupe de journalistes que l'UPM, forte de ce soutien des 50 pays présents, est aujourd'hui une organisation internationale à part entière qui entre de plain-pied dans le domaine de la politique régionale et internationale, en sus de sa présence dans les secteurs économique, culturel, social et environnemental.

De fait, nombre d'interventions ont porté dans le cadre des quatre panels de la journée et au cours des cérémonies d'ouverture et de clôture, sur des problèmes tels que le terrorisme et ses conséquences sur le phénomène migratoire, les conflits régionaux et mondiaux, ainsi que la question du climat, et les avancées de l'UPM dans les domaines de l'éducation, de la formation, du développement durable, de la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranéen, du rôle de la femme dans les pays de la zone, des chantiers et projets labellisés UPM et conduits avec des aides et financements de banques et d'entreprises internationales, dans le cadre de partenariats appropriés.

Pleinement engagée désormais sur la scène politique régionale et internationale, l'UPM sera plus active dans les efforts visant à régler les conflits de la zone méditerranéenne et les grandes crises de ce monde.

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