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Les Espagnols divisés sur les frappes en Syrie (sondages)

Les Espagnols sont divisés sur une participation de leur pays à la coalition militaire internationale contre le groupe Etat islamique (EI), selon deux sondages publiés ce week-end dans la presse espagnole.

Selon une enquête parue dimanche dans le quotidien El Mundo, 54% des personnes interrogées se disent opposées à un engagement de l'Espagne, quand un peu plus du tiers (35%) se disent favorables à une participation à la campagne militaire en Syrie, le reste étant indécis.

Ce sondage, mené après les attentats jihadistes du 13 novembre à Paris, révèle que 83% des Espagnols pensent que de telles attaques pourraient se produire dans leur pays, lui-même frappé en mars 2004 par des attentats islamistes qui avaient fait 191 morts à Madrid.

Selon une autre enquête publiée samedi dans le quotidien conservateur La Razon, 69% des Espagnols souhaitent aider la France "dans son combat contre le terrorisme islamiste". Et 43,6% des personnes interrogées disent souhaiter que l'Espagne "bombarde les terroristes en Syrie", contre 49,3% qui y sont opposés.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Madrid contre un engagement de l'Espagne dans le conflit syrien, alors que le chef du gouvernement Mariano Rajoy assurait une nouvelle fois qu'il ne prendrait aucune décision précipitée, à moins d'un mois des élections. "Non à la guerre", ont clamé les quelque 6.000 manifestants rassemblés devant le musée Reina Sofia à Madrid.

Le président français François Hollande tente de mettre sur pied une grande coalition pour lutter contre le groupe jihadiste Etat islamique qui a revendiqué les attentats de Paris (130 morts).

Mais le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy semble vouloir éviter toute initiative avant les élections législatives du 20 décembre. "Les décisions, comme dans n'importe quel aspect de la vie, il faut bien les penser", a dit samedi Mariano Rajoy. Le gouvernement "parle avec (ses) alliés, attend qu'un plan soit approuvé".

En mars 2004 les conservateurs menés par Jose Maria Aznar, qui avait soutenu l'invasion américaine en Irak en 2003, avaient perdu les élections législatives, trois jours après des attentats de Madrid.

Les Espagnols sont divisés sur une participation de leur pays à la coalition militaire internationale contre le groupe Etat islamique (EI), selon deux sondages publiés ce week-end dans la presse espagnole.
Selon une enquête parue dimanche dans le quotidien El Mundo, 54% des personnes interrogées se disent opposées à un engagement de l'Espagne, quand un peu plus du tiers (35%) se disent...