Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

L'armée russe affirme avoir "détruit" le groupe de rebelles qui opérait dans la zone du crash du Su-24

L'armée russe a annoncé jeudi avoir "détruit" des groupes rebelles qui se trouvaient en Syrie dans la zone du crash du bombardier Su-24, abattu mardi par la Turquie à sa frontière, et dont seul l'un des deux pilotes a survécu.

"Dès que notre pilote s'est trouvé en sécurité, les zones concernées ont essuyé pendant une longue durée des frappes massives des bombardiers russes et de l'artillerie des forces gouvernementales syriennes", a indiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.
"Tous les terroristes et les autres groupes obscurs qui opéraient dans la région ont été détruits", a-t-il ajouté, cité par un communiqué du ministère.

Selon le ministère, les groupes rebelles de la région recherchaient peu après le crash le pilote russe survivant à l'aide d'"équipements spéciaux modernes de localisation".
Au total, les avions russes ont effectué 134 sorties dans huit provinces syriennes au cours des trois derniers jours, a assuré le porte-parole.

"Du 23 au 26 novembre, l'aviation russe a effectué 134 sorties vers 449 cibles" dans les provinces d'Alep (nord-ouest), d'Idelb (nord-ouest), de Lattaquié (nord-ouest), de Hama (centre), d'Homs (centre), de Raqqa (est), de Deir ez-Zor (est) et dans la région de la capitale Damas, selon lui.
"Ainsi, le 24 novembre, des bombardiers Su-34 ont frappé une colonne de camion-citernes et des cibles stockant des produits pétroliers dans le nord et l'est de la Syrie", a poursuivi Igor Konachenkov, cité par les agences russes.

L'ONG Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait déjà fait état mercredi d'une intensification des raids russes dans la province de Lattaquié (nord-ouest), où l'avion a été abattu, et dans le secteur d'un point de passage frontalier de la Turquie dans la province d'Alep (nord).

L'aviation turque a abattu mardi un avion russe Su-24 qui revenait d'une mission de combat près de la frontière syrienne. La Turquie affirme que l'appareil était entré dans son espace aérien et qu'il a été averti "dix fois en cinq minutes", tandis que Moscou assure qu'il survolait le territoire syrien et n'a pas été mis en garde avant d'être touché.

Un pilote a été tué alors qu'il descendait en parachute après s'être éjecté, et l'autre a été secouru après une opération spéciale menée conjointement par les forces spéciales russes et syriennes. Une première opération héliportée a coûté la vie à un soldat russe.
En réaction, la Russie a également déployé jeudi ses systèmes de défense antiaérienne S-400 sur sa base aérienne de Hmeimim, dans le nord-ouest de la Syrie, a annoncé le ministère russe de la Défense.

L'armée russe a annoncé jeudi avoir "détruit" des groupes rebelles qui se trouvaient en Syrie dans la zone du crash du bombardier Su-24, abattu mardi par la Turquie à sa frontière, et dont seul l'un des deux pilotes a survécu."Dès que notre pilote s'est trouvé en sécurité, les zones concernées ont essuyé pendant une longue durée des frappes massives des bombardiers russes et de...