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Dernières Infos - Terrorisme

Attentats de Paris : ils ont dit, au Liban...

"Ce qui s'est passé est un 11 septembre français, voire européen (...)", estime Joumblatt.

Des policiers français devant la cathédrale Notre-Dame de Paris, quelques heures après les attentats qui ont secoué la capitale française, le 14 novembre 2015. AFP PHOTO / BERTRAND GUAY

A peine 24h après le double attentat-suicide qui a secoué un quartier de la banlieue-sud de Beyrouth, faisant une quarantaine de victimes, c'est à Paris que l'horreur a frappé de nouveau, dans des attentats quasi-simultanés qui ont coûté la vie à plus d'une centaine de personnes.

Ces attaques ont été vivement condamnées samedi par de nombreux responsables libanais :

Le Premier ministre, Tammam Salam : "Les attentats de Paris sont une attaque contre les valeurs humaines que représente la France dans le monde. Le Liban, meurtri il y a deux jours par des attentats terroristes, exprime sa solidarité avec le peuple français (...)".

Le président de la Chambre, Nabih Berry : "Il faut répondre à la menace terroriste de manière frontale".

L'ancien président de la République, Michel Sleiman : "De la banlieue-sud (de Beyrouth) jusqu'à Paris, le nom des villes change, mais le terrorisme reste le même".

L'ancien Premier ministre, Nagib Mikati : "Toute notre solidarité avec la France et les Français en ces moments difficiles. Nous appelons à unifier les efforts afin de combattre ce fléau (terroriste), au moment où les mêmes scènes se répètent à Beyrouth et à Paris".

Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt : "Hier la banlieue-sud de Beyrouth, aujourd'hui Paris. Le terrorisme frappe encore les innocents et les civils. Mais ce qui se passe à Paris pavera la voie à une grande haine à l'encontre des Arabes et des musulmans. Ce qui s'est passé est un 11 septembre français, voire européen (...)".

L'ancien Premier ministre, Saad Hariri : "Le peuple libanais tout entier condamne cette barbarie terroriste qui frappe toutes les valeurs morales et religieuses".

Le chef du bloc du Futur, Fouad Siniora : "Le terrorisme n'a ni foi ni nationalité (...). Nous sommes tous appelés, en tant que pays arabes et membres de la communauté internationale, à nous tenir au côté de la France afin de faire face à ce fléau".

L'ancien président de la République, Amine Gemayel : "Les attaques terroristes ont secoué la conscience de l'humanité, après avoir atteint un point de non-retour (...). Ce qui frappe la France, frappe aussi le Liban".

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea : "Les responsables régionaux et mondiaux doivent prendre les mesures nécessaires et décisives afin de créer une force arabe pour intervenir sur le territoire syrien, et mettre un terme aux dictateurs et aux takfiristes, (...) en vue de paver la voie à une transition politique juste et globale".

Le mufti de la République, cheikh Abdellatif Deriane : "Ceux qui ont commis ce massacre abject ne représentent que le monde de la criminalité, passant d'un pays à l'autre, afin de tuer et terroriser les populations civiles".

 

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