La solution passe par l'élection d'un chef de l'Etat, souligne Samy Gemayel

Le président des Kataëb, Samy Gemayel, a appelé lundi les députés qui entravent l'élection du président de la République à mettre un terme à leur boycott, réaffirmant son opposition à l'exercice du pouvoir législatif en l'absence d'un chef de l'Etat.

"En légiférant en l'absence d'un chef de l'Etat, on touche aux prérogatives du président de la République, garant de la Constitution", a estimé M. Gemayel lors d'une conférence de presse. "Il faut presser les députés qui refusent d'élire un chef de l'Etat de le faire", a-t-il poursuivi.

"D'aucuns demandent à ceux qui respectent la Constitution de l'enfreindre, et donnent un blanc-seing à ceux qui ne la respectent pas en entravant l'élection d'un chef de l'Etat", a-t-il souligné, mettant en garde contre le fait que "la logique de l'état d'urgence prévaut désormais sur celle de la Constitution".

"Aux premiers moments du vide présidentiel, nous nous sommes mis d'accord sur une feuille de route : élection d'un président, formation d'un nouveau gouvernement, adoption d'une nouvelle loi électorale et organisation d'élections parlementaires", a indiqué le président des Kataëb, estimant que les responsables ont "perdu le sens des priorités".