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Moyen Orient et Monde

Erdogan à nouveau seul à la barre après son triomphe électoral

Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a repris hier seul les commandes de la Turquie au lendemain de la victoire aussi écrasante qu'inattendue de son parti aux législatives.
Contre tous les pronostics, son Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) s'est largement imposé en obtenant 49,4 % des suffrages et la majorité absolue, avec de 316 des 550 sièges du Parlement. Symboliquement, l'homme fort de la Turquie a célébré son succès hier par une prière à la mosquée d'Eyup, comme le faisaient les nouveaux sultans de l'Empire ottoman. Se réjouissant que ses compatriotes aient voté « en faveur de la stabilité », sûr de lui, M. Erdogan, a sermonné ses détracteurs, notamment dans la presse étrangère. « Le monde entier doit respecter la volonté nationale (...) je n'ai pas beaucoup vu ce respect », a-t-il lancé.
Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre. Les États-Unis, tout en saluant la « participation » au scrutin, ont déploré les « pressions » et les « intimidations » visant les médias durant la campagne. L'Union européenne (UE) s'est platement félicitée de
« l'engagement fort du peuple turc en faveur des procédures démocratiques » et s'est dit prête à continuer à travailler avec Ankara, notamment sur la question pressante des migrants. Berlin et Paris ont fait de même mais surtout incité le nouveau gouvernement à diriger la Turquie « dans un esprit d'unité nationale et de compromis » ou de « rassemblement ».
De leur côté, les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont déploré hier dans leur rapport de clôture le niveau de « violence » de la campagne et l'ont jugée « inéquitable » pour l'opposition. L'OSCE a en outre reproché au camp de M. Erdogan des « interventions dans l'autonomie éditoriale des médias ».

Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a repris hier seul les commandes de la Turquie au lendemain de la victoire aussi écrasante qu'inattendue de son parti aux législatives.Contre tous les pronostics, son Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) s'est largement imposé en obtenant 49,4 % des suffrages et la majorité absolue, avec de 316 des 550...

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