Le ministre de l'Industrie, Hussein Hajj Hassan, a présidé une délégation d'hommes d'affaires libanais qui s'est rendue en Irak dans le but de doper les exportations libanaises vers ce pays.
Le gouvernement irakien a invité les Libanais à profiter des occasions offertes par la nouvelle loi autorisant les investissements privés étrangers dans les entreprises publiques. « Les portes irakiennes sont grandes ouvertes au Liban », a insisté le ministre du Travail et du Commerce irakien Mohammad al-Soudani, précisant toutefois que les entreprises libanaises devraient embaucher au moins 50 % de main-d'œuvre locale.
« Nous sommes engagés dans le développement de nos relations actuelles et futures pour le bénéfice de nos deux pays », a répondu M. Hajj Hassan. Il a également salué la volonté irakienne d'avoir recours à l'expertise libanaise pour moderniser ses banques. Selon lui, il existe néanmoins plusieurs obstacles freinant l'expansion du volume des échanges dont, entre autres, les droits de douane sur le ciment et l'absence d'enregistrement d'usines libanaises de médicaments en Irak.
Enfin, le ministre a appelé au retour aux accords de reconnaissance mutuelle des certificats de conformité. « Les certificats libanais ne sont pas tous reconnus en Irak », avait préalablement expliqué à L'Orient-Le Jour le président de l'Association des industriels libanais, Fady Gemayel, qui faisait partie de cette délégation. Selon lui, un autre objectif de cette visite était de discuter l'ouverture d'une ligne terrestre pour faciliter les exportations des biens libanais vers l'Irak, qui ont diminué de moitié entre 2013 et 2014, et dont les coûts se sont envolés depuis la fermeture de la frontière syro-jordanienne.
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