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Cinema- - Focus

Ces si beaux crayons mouvants...

L'animation, ce monde merveilleux qui allie cinéma et illustration, où toutes les plumes sont possibles et tout imaginaire est permis...

« Intersection » de Mark Aoun.

C'est dans le cadre du festival Beirut animated qui s'est étalé du 17 au 22 octobre qu'une carte blanche a été donnée à l'Alba. Des projets de licence de master 1 (4e année) et de master 2 (5e année) ont été projetés par l'Académie libanaise des beaux-arts, permettant ainsi de comprendre et de suivre le processus d'enseignement et la ligne de conduite que l'Alba s'est définie il y a douze ans. Initié par Alain Brenas, « un visionnaire », le cinéma d'animation a été mis en place par Émile Adaïmi et Michel Lamia et a réussi à octroyer des diplômes à plus d'une centaine d'étudiants.
Pour Neyla Majdalani, diplômée de l'Alba (master en publicité) et aujourd'hui responsable administrative de l'école des arts graphiques et publicité, le cinéma d'animation à l'académie est une formation complète qui rassemble plusieurs disciplines comme la musique, le scénario, le montage, etc. « L'académie organise des voyages pour chaque section. Les élèves qui suivent les cours d'animation sont invités à suivre des sessions à Stuttgart, ce qui leur permet de se familiariser avec d'autres travaux internationaux. D'ailleurs, poursuit-elle, c'est dans le cadre d'un de ces voyages que j'ai fait la connaissance de Bill Plympton et que je l'ai invité au festival Beirut animated. Les films présentés qui allient l'humour à la noirceur, le classicisme à l'innovation, la sobriété à la folie, sont aussi un hommage à tous ces professeurs et enseignants comme Amandine Brenas, Fadi Tabbal ou Antoine Waked qui ont encadré, guidé et suivi ces élèves doués. »
Ainsi, de Beirut (2007), projet de licence d'Ely Dagher, au Voleur de casseroles (2015) de Nicolas Fattouh, en passant par Le temps d'un soupir de Patrick Sfeir en 2010 ou les histoires de paradis, de morts-vivants ou encore de surfeurs, c'est à de l'art de haute voltige qu'on assiste. Sans oublier que cette académie a donné l'occasion à un de ses élèves, Ely Dagher, de briller et de faire scintiller le nom Liban avec sa Palme d'or du court-métrage, reçue en mai dernier à Cannes.

C.K.

C'est dans le cadre du festival Beirut animated qui s'est étalé du 17 au 22 octobre qu'une carte blanche a été donnée à l'Alba. Des projets de licence de master 1 (4e année) et de master 2 (5e année) ont été projetés par l'Académie libanaise des beaux-arts, permettant ainsi de comprendre et de suivre le processus d'enseignement et la ligne de conduite que l'Alba s'est définie il y a...

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