Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a appelé lundi les pays membres à voir au delà de leurs intérêts nationaux en négociant un accord mondial sur le climat, prévenant qu'il n'existe "ni de plan B, ni de planète B" pour échapper au réchauffement climatique global .
Les négociations sur le climat ont été "lentes" et "frustrantes" jusqu'à présent car "les négociateurs partaient de perspectives nationales très étroites", a-t-il dit aux journalistes à Bratislava. "Nous n'avons aucun plan B parce que nous n'avons aucune planète B", a-t-il insisté, à l'issue d'une rencontre avec Miroslav Lajcak, le ministre slovaque des Affaires étrangères et européennes.
Les représentants de 195 pays sont attendus à Paris du 30 novembre au 11 décembre pour négocier un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète, lors de la 21e conférence sur le climat sous l'égide de l'Onu.
"Paris n'est pas le point d'arrivée mais devrait marquer un tournant dans nos efforts pour aborder le changement climatique", a souligné Ban Ki-moon. Il s'est déclaré "raisonnablement optimiste" sur le succès des négociations. Lundi matin, le président français François Hollande a estimé qu'il y aurait bien un accord à Paris, mais que sa portée restait à préciser.
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