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Liban

Le mouvement de protestation ne lâche pas prise et réclame la libération des deux détenus

L'acte d'« autoviolence » auquel a recouru hier Mohammad Harz est survenu quelques heures après que le juge d'instruction militaire, Riad Abou Ghida, eut affirmé que deux activistes détenus resteront derrière les barreaux. Il s'agit de Waref Sleiman et Pierre Hachache.Trois activistes détenus ont toutefois été remis en liberté. Si la relation de cause à effet n'a pu être pour l'heure démontrée entre les deux faits, il n'en reste pas moins que certains membres du mouvement de contestation ont fait porter à l'État l'entière responsabilité de ce qui s'est passé.
Le collectif « Nous réclamons des comptes » a estimé dans un communiqué que c'est en raison du « pouvoir politique d'abord et de la justice ensuite » que la « situation est arrivée au bord de l'implosion ». Le collectif a appelé « les sages qui restent encore au sein du gouvernement à intervenir » et assuré qu'il poursuivra son action.
« Le mouvement civil recourra à tous les moyens d'escalade pour que les Libanais reprennent leurs droits (...). Que les détentions politiques s'arrêtent et que le tribunal militaire arrête de juger les civils », conclut le communiqué.
En soirée, rejoint par plusieurs dizaines de protestataires, le mouvement de contestation s'est amplifié. Les activistes, qui ont bloqué la route dans les deux sens devant le siège du tribunal militaire, s'en sont pris à nouveau aux responsables politiques, mais aussi à la justice militaire qu'ils ont accusée d'être « politisée ». En chœur, ils ont clamé « la liberté pour les détenus » et dénoncé « le kidnapping par l'État » des deux activistes en détention.

L'acte d'« autoviolence » auquel a recouru hier Mohammad Harz est survenu quelques heures après que le juge d'instruction militaire, Riad Abou Ghida, eut affirmé que deux activistes détenus resteront derrière les barreaux. Il s'agit de Waref Sleiman et Pierre Hachache.Trois activistes détenus ont toutefois été remis en liberté. Si la relation de cause à effet n'a pu être pour...

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