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Un Syrien se noie à la frontière gréco-macédonienne, peut-être à cause d'une méprise

La police grecque poursuivait jeudi des recherches pour retrouver le corps d'un réfugié syrien mort noyé dans l'Axios, le fleuve entre la Grèce et la Macédoine, a annoncé une source policière, après ce qui pourrait être une méprise sur le chemin à prendre.

Selon la police, cet homme de 22 ans, accompagné de son frère et de trois autres réfugiés, a entrepris de traverser le cours d'eau alors qu'il ne savait pas nager, pensant pouvoir passer à gué. Mais il a perdu pied et s'est noyé, lundi à l'aube.

Le jeune homme, selon la police, avait auparavant tâtonné pour franchir la frontière : arrivé devant le principal poste-frontière de la région, il avait rebroussé chemin à la vue de la police, puis avait entrepris de traverser près de la bourgade d'Idomeni, un des principaux points de passage autour de la voie ferrée, mais reculé à la vue d'une patrouille militaire.
Il s'est alors résolu avec ses compagnons à traverser l'Axios.

Un porte-parole sur place du Haut commissariat aux réfugiés de l'Onu, Alexandros Voulgaris, a raconté que le drame était en fait imputable à une méprise.
"L'un des membres du groupe a consulté sur son téléphone portable des instructions qui disaient qu'ils devaient franchir le fleuve, mais ils ne les ont pas comprises correctement. Le message était qu'ils devaient franchir le fleuve, mais en passant par le pont", pas par l'eau, a-t-il affirmé à l'AFP.
"Faire tout ce voyage, tout ça, pour venir en Europe, et mourir ainsi pour s'être trompé sur la direction à prendre...", a-t-il déploré.

Plus de 160.000 migrants ont traversé cette année la Macédoine, un pays de transit majeur pour les migrants tentant, de Grèce et dans une moindre mesure de Bulgarie, de gagner la Serbie, puis la Hongrie et l'ouest de l'Europe.

La police grecque poursuivait jeudi des recherches pour retrouver le corps d'un réfugié syrien mort noyé dans l'Axios, le fleuve entre la Grèce et la Macédoine, a annoncé une source policière, après ce qui pourrait être une méprise sur le chemin à prendre.Selon la police, cet homme de 22 ans, accompagné de son frère et de trois autres réfugiés, a entrepris de traverser le cours...