Des habitants de Aramoun, au sud de Beyrouth, ont manifesté jeudi leur refus du plan de gestion des déchets annoncé mercredi soir par le ministre de l'Agriculture Akram Chehayeb, et adopté par le gouvernement, rapporte la chaîne LBCI.
Le plan Chehayeb prévoit, entre autres, la réouverture de la décharge de Naameh, pour une durée de sept jours, afin d'accueillir les ordures amoncelées dans la capitale et le Mont-Liban. Deux autres dépotoirs sont prévus, l'un au Akkar, et l'autre dans la zone de l'Anti-Liban.
"Cette décision est injuste", a martelé un manifestant. "Ni sept jours d'ouverture, ni sept secondes. On ne peut plus faire confiance aux dirigeants. Que ceux qui nous demandent de rouvrir la décharge de Naameh, ouvrent une décharge sous leur propre maison", a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, le ministre de l'Agriculture a publié un communiqué dans lequel il assure une nouvelle fois que la durée de réouverture de la décharge de Naameh ne saurait dépasser les sept jours.
Par ailleurs, les municipalités de Anjar, Majdal Anjar et Soueiri ont exprimé leur refus de voir les déchets du pays transférés vers un dépotoir dans la zone de Masnaa, dans l'Anti-Liban. Ils menacent de couper des routes en guise de protestation.
Le plan Chehayeb prévoit, entre autres, la réouverture de la décharge de Naameh, pour une durée de sept jours, afin d'accueillir les ordures amoncelées...
Les plus commentés
Désarmement du Hezbollah : les ministres chiites lancent la contre-attaque
Depuis les bancs de l’opposition, Bassil hausse le ton... sauf sur les armes
Un magistrat arrêté pour pots-de-vin, une première au Liban