Le Premier ministre, Tammam Salam, a qualifié dimanche le mouvement populaire qui agite dans le pays d'"expression de la colère du peuple contre la détérioration de ses conditions de vie", mettant en garde contre "ceux qui tentent d'utiliser cette colère populaire pour semer le chaos dans le pays."
S'exprimant lors d'une rencontre avec une délégation de dignitaires religieux venue du Akkar, le chef du gouvernement a estimé que "le chaos n'est pas une solution". "La radicalisation envenime les problèmes, elle ne les résout pas", a-t-il jugé.
Décrivant la situation actuelle comme "très, très difficile", M. Salam explique que "la persistance des différends politiques, qui ont conduit jusqu'ici le pays à la paralysie du Parlement et du gouvernement ainsi qu'au vide présidentiel, ne peut mener le pays qu'à l'effondrement".
Par ailleurs, le Premier ministre a salué l'initiative de dialogue lancée par le président du Parlement, Nabih Berry.
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