Les Kataëb saluent « la révolution blanche, expression du ras-le-bol citoyen »

Le bureau politique du parti Kataëb a salué la jeunesse libanaise « qui a exprimé samedi son refus de la corruption et du fait accompli », soulignant qu'« il s'agit d'une expression du ras-le-bol du citoyen aspirant à vivre dans un État où ses droits politiques et civiques sont respectés ».
Dans un communiqué publié hier à l'issue de sa réunion hebdomadaire à Saïfi sous la présidence de son chef, le député Samy Gemayel, le bureau politique a affirmé « son soutien aux revendications justes », avant de faire état de son « engagement à combattre la corruption au sein du pouvoir, comme le font les manifestants à l'extérieur ».
Les Kataëb ont, en outre, appelé la société civile à « préserver l'indépendance du mouvement et interdire sa politisation ou encore son dérapage vers des slogans flous qui pourraient noyer cette révolution blanche ».
Concernant la crise des déchets, le parti Kataëb a appuyé « les propos du ministre de l'Intérieur tenus à l'issue de sa visite au chef du parti », tout en insistant sur « la nécessité de ramasser les déchets empilés dans les rues ».
Sur un autre plan, le parti Kataëb a exprimé son soutien « à toute initiative visant à lever les obstacles face à l'élection d'un président de la République ».
De son côté, le député Élie Marouni a commenté hier l'initiative du président de la Chambre en vue de la relance du dialogue national, rappelant, dans une interview à l'agence al-Markaziya, que les Kataëb sont « toujours favorables à tout dialogue productif ». « M. Berry tente d'être le parrain du dialogue, pourquoi ne pas lui donner cette chance si tous les Libanais sont convaincus de l'importance de l'élection d'un président ? » a déclaré M. Marouni. L'ancien ministre du Tourisme a soutenu « toute option pouvant mener à l'échéance présidentielle ». Mais il a toutefois souligné que « nous ne sommes pas engagés par les résultats d'un dialogue dépourvu de consensus ».