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Culture - Trois questions à... Brahim Zod

« Le bois est une matière noble qu’il faut travailler avec patience »

À l'occasion de l'exposition « Double face, une pièce » à la galerie Exode*, le designer d'intérieur, premier prix de la compétition Macam « The age of wood » 2014, répond aux questions de « L'Orient-Le Jour ».

Q. Comment choisissez-vous vos thèmes, vos sujets ? Quelle cohérence y a-t-il entre ces sculptures ? Que voulez-vous exprimer ?
R. Je voulais montrer plusieurs étapes de mon travail du bois : le cubisme et les lignes géométriques, l'olivier sculpté, le coupage et l'assemblage de pièces colorées. Cette exposition montre de petits formats, mais j'ai aussi, par ailleurs, réalisé des formats plus importants. J'ai commencé à sculpter en 1988, dans le même atelier où je travaille parallèlement en tant que designer d'intérieur. J'ai notamment réalisé un fauteuil en bois massif sculpté, visible à la galerie Macam.

Le titre de l'exposition est « Double face, une pièce », mais n'est-ce pas redondant, puisque la sculpture est par définition un objet à multiples faces ?
Ce sont deux faces différentes, parfois elles se complètent, parfois elles ne se complètent pas. Le bois est une matière noble, qu'il faut travailler avec patience : je traite le bois à l'ancienne, pour le nettoyer de tout déchet. Abîmé, attaqué par les insectes, le bois est plongé pendant un an dans l'eau, la résine en sort, il sèche alors au vent pendant six mois et est prêt à être travaillé. Le bois dira comment il peut devenir, il faut suivre ses veines, ne pas aller à contre-courant de la matière.

Les lignes de certaines de vos œuvres ressemblent un peu au travail de Salwa Raouda Choucair, qu'en pensez-vous ? Qu'apportez-vous de nouveau ?
Cela n'a rien à voir avec Salwa Rawda Choucair, ni à aucun sculpteur libanais, ni à Henry Moore. Mon travail est tout à fait différent, il est nouveau, ce ne sont pas les mêmes lignes.

*L'exposition, qui se déroule jusqu'au 4 septembre, présente également les œuvres de Chahine Raffoul, Michel el-Hachem, Simon Habib Sfeir et Nahile Sakr.

Q. Comment choisissez-vous vos thèmes, vos sujets ? Quelle cohérence y a-t-il entre ces sculptures ? Que voulez-vous exprimer ?R. Je voulais montrer plusieurs étapes de mon travail du bois : le cubisme et les lignes géométriques, l'olivier sculpté, le coupage et l'assemblage de pièces colorées. Cette exposition montre de petits formats, mais j'ai aussi, par ailleurs, réalisé des...

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