Le député Ammar Houri (bloc du Futur), à la LBCI : « Saad Hariri a exprimé la volonté de ne pas polémiquer sur un point précis : Rafic Hariri. Les Libanais ont été témoins des événements et savent ce qui s'est passé. Le Courant patriotique libre descend dans la rue. C'est un droit naturel et démocratique et la Constitution protège la liberté d'expression. Nous aurions cependant souhaité que cette mobilisation soit en faveur de l'élection d'un président de la République. Il existe un conflit ouvert entre Michel Aoun et l'ensemble des forces politiques qui considèrent que l'élection d'un président de la République représente l'entrée en matière pour une solution à tous les problèmes. »
Le député Ziad Assouad (bloc du Changement et de la Réforme), en réponse au communiqué hebdomadaire du bloc du Futur : « Oui, (Rafic) Hariri a libéré le Liban. Il l'a libéré de la moralité et de la haute éthique politique. Il l'a libéré de la loi et de la justice, et lui a ôté justice et honneur. Il l'a libéré de ses chrétiens, en achetant et falsifiant des titres de propriété, puis la capitale. Il l'a libéré de ses honnêtes gens, les autochtones, et les a remplacés par des laquais et des cireurs de bottes au service de sa majesté. Il l'a vraiment libéré de toutes ses valeurs, érigeant la corruption en modèle de libération. Il l'a libéré, en toute fierté, de sa noblesse et a offert les clés de sa capitale à l'occupation et à son maître, Ghazi Kanaan. Il l'a libéré de son environnement, de sa santé, des droits de ses citoyens, et l'a transformé en royaume des déchets et du poison lent et létal. Quant à (Michel) Aoun, il n'a rien fait, mis à part dévoiler vos pratiques et laisser les gens s'esclaffer de vos modèles dérisoires. »
Le député Hussein Moussaoui (Hezbollah) à la Voix du Liban, 93.3 : « L'Iran est concerné par le soutien au Liban, gouvernement et peuple. Son soutien au Premier ministre Tammam Salam ne peut être interprété comme étant dirigé contre le général Michel Aoun. Le général Aoun a le droit de manifester dans la mesure où il représente le plus grand bloc chrétien et qu'il est attaché à l'armée, tout comme le commandant en chef de l'armée l'est. La fraction que représente Michel Aoun est opprimée et il faut réajuster cela. La provocation n'est pas dans l'intérêt du pays. »